Adja-Ouèrè | |
![]() | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Département | Plateau (préfecture) |
Démographie | |
Population | 116 282 hab.(2013[1]) |
Densité | 258 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 7° 00′ 00″ nord, 2° 37′ 00″ est |
Superficie | 45 000 ha = 450 km2 |
Divers | |
Langue(s) | Français |
Localisation | |
modifier ![]() |
Adja-Ouèrè est unecommune et une ville du sud-est duBénin, préfecture du département duPlateau, située au nord de la capitalePorto-Novo, non loin de lafrontière avec le Nigeria[2].
La commune comprend, outre celui du même nom, les arrondissements suivants : Massè, Kpoulou, Oko-Akarè, Ikpinlè et Tatonnonkon[3].
On peut distinguer deux zones sur le territoire de la commune : un plateau dont l'altitude est comprise entre 50 et 200 m et une zone dedépression, prolongement de ladépression de la Lama qui traverse le pays d'Ouest en Est[4].
Adja-Ouèrè est très peu irriguée, car le réseau hydrographique est pauvre, réduit à quelques ruisseaux. Cependant, dans l'arrondissement deMassè, on observe chaque année une inondation due à la crue du fleuveOuémé[4].
La commune possède un climat de type subéquatorial, avec deux saisons sèches et des précipitations de l'ordre de 1 100 à 1 200 mm par an[4].
La végétation est composée de savane arborée entrecoupée d'îlots forestiers[4], tel que la forêt classée d'Itchede-Toffo[5].
Lors du recensement de 2013 (RGPH4) on a dénombré 116 282 habitants dans la commune[1].
La population est composée deNagots, deHollis, deMahis, de Wémès, d'Adjas, deFons et deGouns[6].
Selon l'Atlas Monographique des communes du Bénin de 2001, la religion traditionnelle, particulièrement le culte Oro, est la plus pratiquée (35,6 %), suivie par l'islam (12,8%), le catholicisme (9,9 %), le protestantisme (9,3 %). Cependant cette étude inclut une catégorie « autres » qui s'élève à 32,4 %[6].
Adja-Ouèrè aurait été fondée par des chasseurs du paysAdja venus du village Wedeme dans ledépartement du Mono. Selon une autre interprétation, « Adja » désignerait leur origine et « Ouèrè » (déformation de Wedeme) exprimerait leur contentement au moment de découverte du site[7].
La production agricole est assez variée : maïs, coton, palmier à huile, sésame, arachide, manioc, igname, niébé, gombo, tomate[8].
L'élevage (volailles, bovins, ovins, caprins, porcins etaulacodes) est surtout pratiqué à usage domestique. Une partie est vendue aux restaurateurs ou à l'occasion de cérémonies[8].
Du fait de la proximité du Nigeria, le commerce, surtout informel, est assez développé[8].
Sur les autres projets Wikimedia :