L'acte original. L’acte d'Établissement 1701 (enanglais :Act of Settlement 1701 ) est une loi anglaise promulguée par leparlement britannique en1701 , qui garantissait lasuccession de la couronne d'Angleterre aux membres de lafamille protestante des ducs du Hanovre , liée auxStuart par le mariage de la fille d'Élisabeth Stuart ,Sophie , avecErnest-Auguste de Hanovre .
Cette disposition visait à empêcher l'intronisation d'un roi favorable aucatholicisme , notamment à exclure du pouvoirJacques François Stuart , dit « le chevalier de Saint-George » et chef du partijacobite , que le roi de FranceLouisXIV venait de reconnaître comme roi d'Angleterre sous le nom deJacquesIII .
En vertu de cet acte d'Établissement, lorsque la reineAnne Stuart mourut sans héritier, l'électeur de Hanovre , fils deSophie , devint en 1714 roi de Grande-Bretagne sous le nom deGeorge Ier .
L'acte d'Établissement édictait en outre laséparation des pouvoirs et confirmait les textes fondamentaux (Magna Carta de 1215,Grande Remontrance de 1641,Habeas corpus de 1679,Bill of Rights de 1689). Ses dispositions anti-catholiques sont toujours en vigueur auXXI e siècle mais sont objet de débats.
L'acte d'Établissement, qui a été négocié parLeibniz [ 1] , [ 2] , régit depuis 1701 la couronne d'Angleterre, sous les différents statuts qu'elle a connus (royaume d'Angleterre , 1701-1707 ;royaume de Grande-Bretagne , 1707-1800 ;Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande , 1801-1922 ; actuel Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord).
L'acte d'Établissement a aussi été appliqué dans les pays duCommonwealth : auCanada (1867-1931), enAustralie (1901-1942), enNouvelle-Zélande (1907-1947) et dans l'Union sud-africaine (1910-1931).
L'acte d'Établissement a évincé toute la postérité des Stuarts, soit au moins54 princes et princesses mieux placés dans la succession britannique selon laprimogéniture semi-mixte (d'abord masculine, à défaut féminine), queGeorgeI er de Hanovre :
le premier prétendantjacobite Jacques-François-Edouard, le chevalier de St-George (1688-1766), fils deJacquesII (1633-1701) : sa sœurLouise-Marie-Thérèse était décédée dès 1712 ; ses fils furentCharles-Edouard, Bonnie prince Charlie, le deuxième Prétendant (1720-1788), etHenry IX-Benoît-Marie-Clément (1725-1807) les descendants de la tante paternelle du premier Prétendant, sœur deJacquesII ,Henriette Stuart (1644-1670, Madame, duchesse d'Orléans,première belle-sœur de Louis XIV et petite-fille d'HenriIV : lesWittelsbach-Bavière -Palatinat , descendants del'électeur CharlesI er Louis (1617-1680, fils et successeur deFrédéricV x la princesse royale Elisabeth Stuart fille deJacquesI er :sa filleÉlisabeth-Charlotte de Bavière (1652-1722, duchesse d'Orléans,deuxième belle-sœur de Louis XIV ), d'où :le Régent (1674-1723), père de nombreux petits-enfants deLouisXIV par sa femme,la deuxième Mlle de Blois :LouisI er duc d'Orléans (1703-1752) ;Marie-Louise-Elisabeth d'Orléans (1695-1719,duchesse de Berry ) ;Adélaïde, Mlle d'Orléans (1698-1743) ;Charlotte-Aglaé, Mlle de Valois (1700-1761,duchesse de Modène ) ; etLouise-Elisabeth, Mlle de Montpensier (1709-1742, reine d'Espagne par son mariage avecLouisI er d'Espagne ci-dessus) ; (leurs sœurs cadettesPhilippine-Élisabeth, Mlle de Beaujolais (18 décembre 1714 -1734) etLouise, Mlle de Chartres (1716-1736,princesse de Conti ), n'étaient pas encore nées lors de la succession de 1714)Elisabeth-Charlotte d'Orléans, Mlle de Chartres (1676-1744,duchesse de Lorraine ), mère de : les Wittelsbach-Bavière-Palatinat, descendants d'Edouard de Bavière-Palatinat (1625-1663), frère cadet deCharlesI er -Louis et mari d'Anne de Gonzague :ses petits-enfants, issus de sa fille aînéeLouise-Marie du Palatinat (1647-1679 ; femme deCharles-Théodore , prince deSalm-Salm ) :Louis-Othon de Salm [1674-1738 ; père de orothée-Françoise-Agnès (1702-1751), Elisabeth-Alexandrine-Félicité-Charlotte (1704-1739), et Christine-Anne-Louise-Osvaldina de Salm (1707-1775)] ; et Eléonore-Christine de Salm (1678-1737, sœur de Louis-Othon et femme du ducConrad-Albert d'Ursel ) sa filleAnne-Henriette-Julie de Palatinat (1648-1723,princesse de Condé :grand-mère, par son filsLouisIII (1668-1710 ; prince de Condé et duc de Bourbon), de :Louis IV-Henri (1692-1740,prince de Condé et duc de Bourbon) ;Charles (1700-1760, comte de Charolais) ;Louis (1709-1771, comte de Clermont-en-Argonne) ; Marie-Anne-Gabrielle-Eléonore (1690-1760) ;Louise-Elisabeth, Mlle de Charolais, Mlle de Bourbon (1693-1775, princesse de Conti par son mariage avecLouis-ArmandII ci-dessous : leur fils aîné, Louis comte de la Marche, naît en 1715 et † en 1717 ; arrière-grand-mère du roiLouis-Philippe ) ;Louise-Anne, Mlle de Sens, Mlle de Charolais (1695-1758) ;Marie-Anne, Mlle de Clermont (1697-1741) ;Henriette-Louise-Marie-Françoise, Mlle de Vermandois (1703-1772) ; etÉlisabeth-Alexandrine de Bourbon-Condé (1705-1765, comtesse de Charolais, dame dePalaiseau ) mère deMarie-Thérèse de Bourbon (1666-1732), princesse de Conti par son mariage avecle Grand Conti , d'où :Louis-Armand II prince de Conti (1695-1727, arrière-grand-père du roi Louis-Philippe : voir ci-dessus) ;Marie-Anne de Conti (1689-1720, princesse de Condé par son mariage avec Louis IV-Henri ci-dessus) ; etLouise-Adélaïde de Bourbon (1696-1750) mère aussi d'Anne-Louise-Bénédicte de Condé (1676-1753, duchesse du Maine et d'Aumale,princesse de Dombes etcomtesse d'Eu par son mariage avec unfils naturel de Louis XIV et de lamarquise de Montespan ), mère de :Louis-Auguste II (1700-1755, prince souverain de Dombes, comte d'Eu) ;Louis-Charles (1701-1775, prince de Dombes, comte d'Eu) ; etLouise-Françoise Mlle du Maine , 1707-1743) mère enfin de Marie-Anne de Condé,Mlle de Montmorency, Mlle d'Enghien (1678-1718, duchesse de Vendôme ) sa dernière fille, sœur cadette de Louise-Marie et Anne-Henriette de Palatinat :Bénédicte de Bavière-Palatinat (1650-1732 , femme deJean-Frédéric de Brunswick-Lunebourg-Calenberg : Dans leRenvoi relatif à la rémunération des juges de la Cour provinciale de l'Île-du-Prince-Édouard [ 3] , laCour suprême du Canada a statué que l'« Act of Settlement » fait partie de laConstitution du Canada puisque le préambule de laLoi constitutionnelle de 1867 affirme que le Canada a une constitution reposant sur les mêmes principes que celle du Royaume-Uni. Puisque l'acte d'Établissement protège l'indépendance judiciaire en établissant l'inamovibilité des juges, cela permet à la Cour suprême d'affirmer dans son jugement que ce principe fait partie du droit constitutionnel canadien.