Acrotère du fronton de la reconstitution d'un temple étrusque à lavilla Giulia de Rome.
Dans l'architecture classique, grecque et romaine antique, lesacrotères sont des socles (piédestaux) soutenant des ornements, disposés au sommet ou sur les deux extrémités d'unfronton.
Par extension, les acrotères désignent les ornements eux-mêmes ; il peut s'agir de statues, de statuettes en pierre, de vases en terre cuite.
En architecture moderne, l'acrotère désigne aussi leparapet sur une terrasse.
L'acrotère désigne chacun des socles situés au-dessus de lacorniche d'unfronton (au faîte et aux extrémités desrampants), ou sur unpignon ; ces socles sont le support d'ornements enamortissement tels que statues, statuettes en pierre, vases enterre cuite, dits en acrotère. Par extension, les acrotères désignent les ornements eux-mêmes.
Enarchitecture classique, on désigne par acrotère chacun des murets en maçonnerie pleine disposés de place en place d'unebalustrade (synonyme :dosseret). Il désigne aussi la balustrade en haut d'une maison composée depilastres ou piédestaux de balustre de socle et tablette[1].
Dans l'architecture moderne, on appelle « mur acrotère », en abrégé « acrotère », un muret situé en bordure de toitures terrasses pour permettre le relevé d'étanchéité. L'acrotère prolonge donc le mur de façade jusqu'au toit terrasse[2]. Il participe également à la protection contre les chutes.
Cette appellation a largement remplacé, en France, celle, originale, de « mur besquaire » qu'on trouve en Belgique[réf. souhaitée]. Au Québec, cette appellation est inconnue et on utilise couramment le mot « parapet »[3] pour dénommer ce relevé au périmètre des toitures plates ou à faible pente.
Dans le vocabulaire ferroviaire, les acrotères désignent également les jupes latérales situées en toiture et sur les bords du châssis du matériel roulant, et qui servent à protéger les éléments mécaniques ou électriques qui y sont montés[pas clair][réf. souhaitée].