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Alphabet phonétique international

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Alphabet phonétique international
Image illustrative de l’article Alphabet phonétique international
Fiche récapitulative de l'API, édition révisée de 2020.
Caractéristiques
Historique
modifier 

L'alphabet phonétique international (API) est unalphabet utilisé pour latranscription phonétique dessons dulangage parlé. Contrairement aux nombreuses autres méthodes de transcription qui se limitent à desfamilles de langues, l'API est conçu pour couvrir l'ensemble des langues du monde. Développé par desphonéticiensfrançais etbritanniques sous les auspices de l'Association phonétique internationale, il a été publié pour la première fois en1888. Sa dernière révision date de 2019[1] ; celle-ci comprend 107lettres, 52 signesdiacritiques et 4 caractères deprosodie.

Histoire

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Article détaillé :Histoire de l'Alphabet phonétique international.

L'API a été développé au départ par des professeurs de langue britanniques et français sous la direction dePaul Passy dans le cadre de l'Association phonétique internationale, fondée àParis en1886 sous le nom deDhi Fonètik Tîcerz' Asóciécon. La première version de l'API, publiée en1888, était inspirée de l'alphabet romique deHenry Sweet, lui-même élaboré à partir de l'alphabet phonotypique d'Isaac Pitman etAlexander John Ellis.

L'API a connu plusieurs révisions en 1900, 1932, 1938, 1947, 1951, 1989, 1993, 1996 et 2005.

Principes généraux

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La transcription phonétique en API consiste à découper laparole en segments sonores supposés insécables, et à employer un symbole unique pour chacun de ceux-ci, en évitant lesmultigrammes (combinaisons de lettres, comme le sonch du français, noté /ʃ/ phonologiquement, ou legli italien, transcrit /ʎ/ phonologiquement).

Exemple detranscription utilisant l’alphabet phonétique international : « endurer » dans quelques langues[réf. souhaitée].
languemot écritphonologie (normative)phonétique (exemple de réalisation)
françaisendurer/ɑ̃.dy.ʁe/[ɒ̃d̪yˈʁe]
allemanddulden/ˈdul.dən/[ˈdʊːldn̩]
anglaistolerate/ ˈtɒl.ə.ɹeɪ̯t/[ˈtʰɒˑləɹeɪ̯tʔ]
espagnolaguantar/a.ɡwanˈtaɾ/[äɰʷän̪ˈt̪äɾ]
espérantosuferi/suˈfe.ri/[suˈfeɾi]
malgachemihafy/mi.a.fi/[miˈjafi̥]
catalanaguantar/ə.ɡwənˈta/[əɣwən̪ˈt̪a]
italiensopportare/sop.porˈta.re/[sopːorˈt̪äːre]
néerlandaisverdragen/vɛrˈdra.ɣən/[vɛɹˈdraːɣən̩]
mandarin(ren³)/ʐən˨˩˦/[ʐən˨˩˦]
arpitanendurar/ɛ̃.du.ˈrar/[ɛ̃d̪yˈʁɑ]
arabeعانى/ˈʕaːnaː/[ˈʕaːnaː]

Le nombre de caractères principaux de l’API est de 118, ce qui permet de couvrir les sons les plus fréquents. Ces caractères sont pour la plupart des lettres grecques ou latines ou des modifications de celles-ci :ɾ,ɽ,ɺ,ɹ (tirés der) ;ɘ,ə (tirés dee). Les sons moins fréquents sont transcrits à partir des précédents en indiquant une modification dumode ou dupoint d'articulation par le biais d'un ou plusieurssignes diacritiques (au nombre de 76) sur le caractère principal : par exemple, le b ducastillancaber (« tenir, rentrer dans ») est transcrit [β̞] pour indiquer unespirante au lieu de lafricativebilabialesonore [β]. Il existe également des symboles spéciaux pour noter des phénomènessuprasegmentaux, comme lestons mélodiques ou l'accent tonique : [ˈdʊl·dn̩], transcription de l'allemanddulden (« supporter, tolérer ») indique un accent tonique d'intensité sur la première syllabe (ˈ) et un n final vocalisé ().

Barres obliques (phonologie) et crochets (phonétique)

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  • L'usage linguistique indique entre barres obliques la transcriptionphonologique des termes, celle quioppose les traits pertinents des différents sons d'une langue donnée sans entrer dans le détail de leur prononciation (dont les réalisations possibles sont notées phonétiquement).[C'est-à-dire ?]
    Le découpage syllabique (avec le symbole : “.”) n’est pas aussi pertinent en phonétique que dans la transcription phonologique d’une langue donnée[pourquoi ?]. Les transcriptions phonologiques revêtent souvent un caractère normatif de la langue : les transcriptions phonologiques ne doivent donc s’interpréter qu'en combinaison avec la langue indiquée (qui définit les équivalences phonétiques reconnues entre ses locuteurs), laquelle utilise un jeu simplifié de symboles phonologiques et non le jeu complet des symboles de l’API.
    Certainssons phonologiques[pas clair], bien que normalement pertinents dans une langue, peuvent aussi ne pas toujours être prononcés, les locuteurs interprétant une forme ou l’autre comme le même mot, de façon contextuelle. C’est le cas en français avec lee muet qui parfois se prononce quand même (et parfois modifie le découpage syllabique phonologique). Quand ce son ne se prononce le plus souvent pas, on l’omet de la transcription phonologique (cas due muet français). En revanche, ce cas est plus courant dans des langues comme l’anglais sans qu’aucune préférence ne se dégage. Dans ce cas, on note souvent entre parenthèses les sons concernés.
    L'utilisation de l'API est maintenant établie dans l’enseignement, l'apprentissage et l’étude des langues. Notamment, la plupart desdictionnaires bilingues utilisent cet alphabet pour noter la phonologie, ou bien une transcription phonologique qui en est inspirée. L'API est également un outil essentiel pour rendre à l’écrit les langues jusqu’à présent non écrites : de nombreuseslangues d’Afrique se sont dotées d’une orthographe utilisant comme signes complémentaires des caractères de l'API (envers l'Alphabet africain de référence) et liés à la phonologie de ces langues ; par exemple l’alphabet pan-nigérian, l’alphabet général des langues camerounaises, l’alphabet scientifique des langues du Gabon, l’Alphabet des langues nationales du Bénin, l’alphabet national burkinabè, l’alphabet national tchadien, l’alphabet des langues nationales du Mali, l’orthographe pratique des langues ivoiriennes, ou l’orthographe standardisée et uniformisée du Congo-Kinshasa.
  • Cependant, les transcriptionsphonétiques d’un mot ou d’une phrase (très souvent multiples) se notent entre crochets.
    Ces transcriptions phonétiques (plus précises et pouvant utiliser le jeu complet des symboles de l’API) devraient se lire normalement indépendamment de la langue (cependant des simplifications sont souvent apportées en fonction du contexte de réutilisation de ces transcriptions). La réalisation phonétique de la prononciation ne réalise très souvent pas non plus les découpages syllabiques (qui sont la plupart du temps supprimés des notations phonétiques), sauf en cas de réalisation de pauses, variables entre les réalisations possibles (qui peuvent être notées phonétiquement avec d’autres symboles plus précis que le.).
    De même, on ne transcrit normalement pas les parenthèses phonologiques en notation phonétique : soit on transcrit le son phonétiquement, soit on l’omet totalement des mots transcrits phonétiquement, en indiquant séparément les réalisations possibles de la façon la plus exacte possible.
    Nombre de lecteurs ont des difficultés à lire les transcriptions phonétiques, notamment quand elles reproduisent des sons (phonèmes, tonèmes) dont ils ne perçoivent pas eux-mêmes les différences ou qu’ils sont incapables de prononcer. En revanche, les transcriptions phonétiques sont souvent utiles pour aider les lecteurs à interpréter les notations phonologiques de langues étrangères, afin d’apprendre à faire les distinctions nécessaires, ou savoir si leur propre réalisation phonétique est compatible avec la langue étrangère.
    Ces notations phonétiques se retrouvent donc parfois dans les tableaux expliquant la phonologie d’une langue, mais la plupart du temps ces tableaux sont plus clairs pour le lecteur quand la notation phonologique s’accompagne d’un exemple de mot (de préférence dans la langue native de ce lecteur) dont les réalisations phonétiques habituelles dans sa langue (ou les langues qu’il peut connaitre plus facilement) posent moins de problème au lecteur et lui permettent d’identifier les distinctions pertinentes que la langue étrangère opère dans sa phonologie, tout en lui permettant d’adapter sa prononciation pour mieux reproduire l’accent habituel des locuteurs natifs de cette langue étrangère.

La plupart du temps donc, les notations phonétiques exactes (indépendantes de la langue) sont rarement notées, au contraire des transcriptions phonologiques.

Description de l'alphabet

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Voyelles

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L'API possède des caractères principaux pour lesvoyelles orales les plus courantes qui sont classées selon :

  • leurdegré d'ouverture : voyelles fermées (hautes), pré-fermées (hautes inférieures), mi-fermées (moyennes supérieures), moyennes, mi-ouvertes (moyennes inférieures), pré-ouvertes (basses supérieures), ouvertes (basses) ;
  • leurpoint d'articulation : antérieur, quasi-antérieur, central, quasi-postérieur, postérieur ;
  • leur caractère arrondi ou non.

Table des voyelles

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Ce tableau classe les voyelles selon les critères ci-dessus, comme le fait letriangle vocalique ou le trapèze vocalique.

Point d'articulationAntérieuresQuasi-antérieuresCentralesQuasi-postérieuresPostérieures
Ouverturenon arr.arr.non arr.arr.non arr.arr.non arr.arr.non arr.arr.
Ferméesiyɨʉɯu
Pré-ferméesɪʏɯ̽ʊ
Mi-ferméeseøɘɵɤo
Moyennesø̞əɤ̞
Mi-ouvertesɛœɜɞʌɔ
Pré-ouvertesæɐ
Ouvertesaɶäɑɒ

Le classement de ces voyelles peut aussi se faire avec une représentation en trois dimensions qui met en évidence les trois critères de classification :

Les autres voyelles sont transcrites à partir de celles-ci par adjonction d'un ou plusieurs diacritiques modifiant son articulation :

Table des diacritiques affectant les voyelles

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Diacritiques de l’alphabet phonétique international modifiant la réalisation d’unevoyelle
modificationdiacritiquemodificationdiacritique
arrondissement (labialisation)ɔ̹avancement de la racine linguale
désarrondissement (délabialisation)ɔ̜rétraction de la racine linguale
avancement (plus antérieur)centralisationë
rétraction (plus postérieur)semi-centralisation
moins ouvert (montée)laryngalisation
plus ouvert (descente)nasalisation
murmuremodifier

Par exemple :

  • les nasales dufrançais standard sontɔ̃ (on),ɛ̃ (hein),œ̃ (un),ɑ̃ (an) ;
  • le /o/ bref du hongrois (par ex.kor, âge) est moins postérieur et légèrement plus ouvert que le /oː/ long (par ex.kór, maladie), une transcription soigneuse le donne comme[o̟̞].

Quantité (allongement ou amuïssement)

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Laquantité des voyelles est indiquée comme suit :

Signes de l’alphabet phonétique international indiquant laquantité desconsonnes etvoyelles
modificationallongementaucuneamuïssement
quantitélongmi-longbrefextra-bref
signechronesemi-chroneaucunbrève
exemplesată

Notes :

  1. Le symbole de ponctuationdeux-points est souvent employé à la place duchrone (deux points triangulaires), par exemple[a:] au lieu de[aː].
  2. Dans les langues où l’allongement ou l’amuïssement des voyelles existent encore pour certains locuteurs mais ne sont plus pertinents (par exemple en français moderne « standard »), on n’annote plus les voyelles longues dans les transcriptions phonologiques, et on y omet même les voyelles amuïes (par exemple leschwa amuï en finale de mot, devenue muet en français moderne).
  3. Les transcriptions latines basées sur l’analyse phonémique, dans des langues qui distinguent encore les longueurs de voyelles (par exemple lejaponais ou leslangues indo-aryennes), s'écartent souvent de la notation API et utilisent unmacron (voire unaccent circonflexe) pour les voyelles longues.

Par exemple,Pose cette rose !, phonologiquement /poz sɛt ʁoz/, est souvent réalisé en français du nord-ouestparisien [poːsɛtˈʁoːz], en français du sud-ouest [pɔˑzəsɛtəˈʁ̥ɔˑzə], en français de Corse [poːzəsɛtəˈʁoːzə], en français picard [pɔsɛtˈʁɔz], en français de Lorraine/Champagne/Bourgogne [poz'sɛːtʁoːz] (ces réalisations régionales sont des occurrences courantes mais ellespeuvent aussi varier légèrement de personne à personne, selon l'âge, l'humeur ou l'intention, c'est pourquoi il est rare de les utiliser comme référence terminologique, les dictionnaires se contentant de l'analyse phonologique sans marquer chaque différence possible dans la réalisation phonétique des phonèmes).

L’amuïssement de voyelles phonémiques longues n'est pas noté phonétiquement : on utilise le symbole usuel en ôtant son signe d’allongement phonétique. En revanche les syllabes courtes sont notées phonologiquement par un accent bref et les voyelles amuïes sont soit supprimées de la notation phonémique soit marquées entre parenthèses.

Tonèmes

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La transcription destonèmes suit le procédé ci-dessous.

  • Pour certains tons dont le profil de hauteur est simple on utilise soit un diacritique soit unpictogramme représentant la hauteur du ton ou un accent (par exemple : ton de hauteur constante haut, mi-haut, médian, mi-bas, bas).
  • Pour les tons dont le profil de hauteur est plus complexe seul un pictogramme représentant le profil du ton est prévu. Par exemple, il est possible de rendre lemandarin我姓张 (wǒ xìng zhāng) (« Mon nom de famille est Zhang ») par /wɔ˨˩˦ ɕiŋ˥˩ tʂɑŋ˥/.[voir notes ci-dessous].
Signes de l’alphabet phonétique international pour latranscription destonèmes.
tondiacritiquebarre tondiacritiquebarre
hautascendantěe˩˥
mi-hautédescendantêe˥˩
médianēascendant haute᷄e˦˥
mi-basèascendant base᷅e˩˨
basȅmontant-descendante᷈e˦˥˦

Diacritiques/barres : notations équivalentes
Voir aussi letableau des phonèmes avec
Les images des symboles dans de nombreuses langues.
Les cases grisées n'ont pas de caractèreUnicode prévu.

La faille tonale est représentée par ꜜ , le haussement tonal par ꜛ .


Notes :

  1. Les symboles pour les tons de hauteur variable ne s’affichent correctement que si la police utilisée pour les afficher a prévu cette possibilité et que le navigateur la prend en charge ; dans le cas contraire sont affichés à la suite les symboles correspondant aux différentes hauteurs prises par le ton. Le tracé correct des symboles est donné sur lafiche récapitulative de l'API.
  2. La notation numérique des tons en exposant, par exemple我姓张 /214 ɕiŋ51 tʂɑŋ5/, est souvent utilisée pour pallier la piètre gestion des tons de l’API par les ordinateurs actuels. Cette notation n’est pas standard et son format dépend des familles de langues étudiées, mais elles sont très courantes dans leurs transcriptions phonologiques car ces tons sont linguistiquement pertinents pour distinguer les termes des langues fortement tonales telles que leslangues chinoises.
  3. Dans les translittérations latines (romanisations), où les symboles API ne sont pas utilisés du tout mais sont remplacés par l’usage de graphies proches des langues occidentales et comportant de nombreux digrammes (par exemple la romanisation normaliséepinyin), ces tons sont même notés très souvent avec des chiffres normaux et non des exposants.
  4. Parfois, ces mêmes tons sont transcrits à l’aide des accents ou diacritiques usuels des orthographes latines (au lieu des chiffres), et souvent sans rapport avec les diacritiques de l’API : de telles romanisations ont même pu évoluer en orthographe normale pour ces langues tonales (par exemple l’écriture latine actuelle duvietnamien, où une même voyelle peut comporter deux signes diacritiques distincts : un accent ou diacritique lié pour noter la modification vocalique, l’autre accent au-dessus de l’ensemble vocalique pour noter le ton).

Consonnes

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Segments

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L'API classe les consonnes selon trois critères :

Mode d’articulationPoint d’articulation 
LabialCoronalDorsalRadicalGlottal 
PulmoniquesBilabialLab.-dent.Labial-vél.Ling.-lab.DentalAlvéol.Pal.-alv.Rétro.Alv.-pal.Alv.-vél.PalatalLabio-pal.VélaireLabio-vél.UvulairePharyngalÉpiglottalAucun
Nasales m ɱ ŋ͡m   n   ɳ     ɲ   ŋ ŋʷ ɴ
Occl.prénasaliséesm͡pm͡b  k͡pᵑɡ͡b n̼͡d̼n͡t̪n͡d̪n͡tn͡d  ɳ͡ʈɳ͡ɖ    ɲ͡cɲ͡ɟ  ŋ͡kŋ͡ɡ  ɴ͡qɴ͡ɢ
Occlusivespbk͡pɡ͡btd  ʈɖ    cɟ  kɡɡʷqɢʡʔ
Affriquéesp͡ɸb͡βp͡fb͡v    t͡θd͡ðt͡sd͡zt͡ʃd͡ʒʈ͡ʂɖ͡ʐt͡ɕd͡ʑ  c͡çɟ͡ʝ  k͡xɡ͡ɣ  q͡χɢ͡ʁʡ͡ʜʔ͡h
Fric.prénasaliséesm͡ɸm͡βɱ͡fɱ͡v    n͡θn͡ðn͡sn͡zn͡ʃn͡ʒ          ŋ͡kŋ͡ɡ    
Fricativesɸβfv  θ̼ð̼θðszʃʒʂʐɕʑɧ çʝ  xɣɣʷχʁħʕʜʢhɦ
Spirantes β̞ ʋ     ð̞ ɹ   ɻ     j ɥ ɰʍw        
Rouléesʙ̥ʙ       r   ɽ͡r         ʀ *
Battues *    ɾ̼ ɾ̪ ɾ   ɽ           *
Affriquéeslatér.    t͡ɬd͡ɮ                  
Fricativeslatér.    ɬɮ       ʎ̝̊   *     
Spiranteslatér.   l   ɭ   ɫʎ̥ʎ   ʟ    
Battueslatér. ɺ̼   ɺ   *     *   *    
Non pulmoniques 
Occl.injectivesɓ̥ɓ       ɗ̪ɗ̥ɗ   *    ʄ̊ʄ  ɠ̊ɠ  ʛ̥ʛ
Occl.éjectives       t̪ʼ    ʈʼ            ʡʼ 
Affr.éjectives        t̪͡θʼ t͡sʼ t͡ʃʼ ʈ͡ʂʼ         k͡xʼ   q͡χʼ 
Fric.éjectivesɸʼ      θʼ  ʃʼ ʂʼ ɕʼ   çʼ      χʼ 
Clicscentrauxʘ   ǀ ǃ*ǂ   
Clicslatéraux ǁ      

Les parties grisées indiquent une articulation jugée impossible. Les cases blanches vides indiquent des articulations théoriques possibles mais non encore attestées. Les cases marquées d’un astérisque (*) indiquent des sons attestés non encore représentés officiellement dans l’API.
Lorsque deux symboles apparaissent dans une case, celui de gauche représente uneconsonne sourde, celui de droite uneconsonne voisée (ne s’applique pas aux clics, présentés au centre des cases en bas du tableau).
Les cases séparées par des pointillés emploient normalement les mêmes symboles API de base, et ne diffèrent éventuellement que par les diacritiques appliqués pour déplacer leur articulation, par exemple la nasalen represente une dentale ou une alvéolaire.
Lesaffriquéest͡s,d͡z,t͡ʃ,d͡ʒ,t͡ɕ,d͡ʑ sont parfois notées à l’aide desligaturesʦ,ʣ,ʧ,ʤ,ʨ,ʥ ne faisant plus partie de l’API (il est recommandé de les remplacer par les deux articulations, liées avec uneligature tirant – suscrite ou souscrite).
Lesocclusivesinjectivessourdes, sont parfois notées à l’aide des symbolesƥ,ƭ,ƈ,ʠ (formés sur la base de la consonne pulmonique correspondante avec une crosse ajoutée), qui ne font plus partie de l’API (il est recommandé de les remplacer par le symbole de la consonne voisée avec l'anneau diacritique de dévoisement).


Comme pour les voyelles, des diacritiques permettent d'indiquer une modification du point ou du mode d'articulation afin de transcrire des consonnes qui n'ont pas de symbole principal.

Diacritiques et exposants modifiant lesconsonnes de l'alphabet phonétique international.
avancementarticulation dentalemurmure
rétractionarticulation apicalelaryngalisation
ɹ̝montéearticulation laminalelabialisation
β̞descentearticulation linguo-labialepalatalisation
dévoisementdésocclusionlatéralevélarisation
voisementdⁿdésocclusionnasalepharyngalisation
arrondissementdésocclusion inaudibleaspiration
désarrondissementⁿdprénasalisationɡ͡barticulation double
t͡saffriquéeə˞rhotacismeImage PNG ;modifier

Par exemple :

Quantité / Gémination

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La quantité des consonnes (leur éventuellegémination) est indiquée de la même manière que pour les voyelles. Le hongroisMit mondott? (Qu'a-t-il/elle dit ?), phonologiquement /mit mon.dotː/, pourra être transcrit phonétiquement [mɪt̪mo̟n̪d̪o̟t̪].

Vocalisation

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Une consonnevocalisée, c'est-à-dire servant de sommet à unesyllabe, comporte un trait vertical souscrit dans sa notation phonologique ; en revanche la vocalisation (par exemple un schwa bref) devrait être explicitée dans la notation phonétique, séparément de la consonne mentionnant l’articulation exacte :

  • allemandreden (parler) : phonologiquement /ˈʁed.n̩/, réalisé par exemple [ˈʁeːdə̆n] ;
  • tchèqueBrno (Brno) : phonologiquement /ˈbr̩.no/, réalisé par exemple [ˈbə̆rnoː] ;
  • anglaiswhistle (siffler) : phonologiquement /ˈʍɪs.l̩/, réalisé par exemple [ˈʍɪsə̆ɫ].

Syllabes et accentuation

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Le fait que la fin d'un mot et le début du mot suivant forment une seule syllabe est noté par ‿ entre les 2 mots.

Un point ‹ . › sépare les syllabes pertinentes dans la notation phonologique ; de même les mots restent séparés par des espaces. Ces deux signes phonologiques sont généralement omis des transcriptions phonétiques, sauf pour indiquer la présence effective d’une pause. Par exemple, l'allemandRindfleischetikettierungsüberwachungsaufgabenübertragungsgesetz (loi sur letransfert de responsabilité de la surveillance de l'étiquetage de la viande bovine) se transcrit phonologiquement :
/ˌʁɪnt.flaɪʃ.ʔeti.kɛ.ˌtiː.ʁʊŋs.ʔyˑbɐ.ˌva.xʊŋs.ˌʔaʊf.ɡaː.bn̩.ʔyˑbɐ.ˌtʁ̥aː.gʊŋs.ɡə.ˈzɛts/.

Les syllabes accentuées sont précédées d’une courte barre verticale :

  • en exposant ‹ ˈ › pour l'accent primaire ;
  • en indice ‹ ˌ › pour l'accent secondaire.

Les réalisations phonétiques des accents syllabiques peuvent varier suivant les langues et les locuteurs, entre la mutation de la consonne d'attaque, l’allongement ou la diphtongation de la voyelle au sommet de la syllabe, le changement de ton, la gémination ou la mutation de la consonne finale : ces réalisations possibles ne sont pas toujours distinguées clairement, et nombre de transcriptions phonétiques gardent la notation phonologique de ces accents avec les mêmes symboles.

La brève inversée souscrite ‹ ◌̯ › (ou suscrite en cas de manque de place ◌̑ ) signale qu'un élément est à rattacher à la syllabe courante et ne constitue pas un nouvel élément syllabique. Par exemple : /po̯.ˈeta/, transcription phonologique du mot espagnolpoeta signifiant « poète ». (exemple tiré duHandbook of the IPA,p. 25).

Au contraire, la syllabicité est notée par la ligne verticale souscrite ◌̩ (ou suscrite en cas de manque de place ◌̍).

Intonation : la rupture mineure est notée par | , la rupture majeure par ‖ , la montée globale par ↗︎ , et la descente globale par ↘︎ .

Unicode

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Lejeu de caractèresUnicode permet d'écrire l'ensemble de l'API. Les symboles et diacritiques se situent dans les blocs de caractères suivants :

Certains caractères précomposés (avec diacritiques) sont accessibles dans les blocs suivants :

Exemple : prononciation du français en API

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Attention : Confusion majeure entrephonétique etphonologie ; les notations entre barres obliques devraient toutes utiliser des crochets dans cette section car on indique des PRONONCIATIONS et pas des phonèmes (voir supra)
Voyelles
APIÉcriture en françaisExemples
/a/a, à, e, eaastéroïde /as.te.ʁɔ.id/,canard /ka.naʁ/,rutabaga /ʁy.ta.ba.ɡa/,déjà /de.ʒa/,femme /fam/,évidemment /e.vi.da.mɑ̃/,orangeade /ɔ.ʁɑ̃.ʒad/
/ɑ/â,aâge /ɑʒ/,pâtes /pɑt/,appât /a.pɑ/,là-bas /la.bɑ/
/ə/e, ai, onde /də/,genêtə.nɛ/,vendredi /vɑ̃.dʁə.di/,enveloppe /ɑ̃.və.lɔp/ ou /ɑ̃.vlɔp/[2],faisan /fə.zɑ̃/,faisable /fə.zabl/,Monsieur /mə.sjø/
/œ/eu, œ, œu, ueingénieur /ɛ̃.ʒe.njœʁ/,œil /œj/,œuf /œf/,accueil /a.kœj/
/ø/eu, eû, œu, œufseuclidien /'ø.kli.djɛ̃/,feu /fø/,heureux /øø/ (ou /œ.ʁø/),jneøn/,nœud /nø/,bœufs /bø/
/ɛ/ai, aî, e, è, ê, ë, ei, etaimable /ɛ.mabl/,mairie /mɛ.ʁi/,mtre /mɛtʁ/,lettre /lɛtʁ/,après /a.pʁɛ/,pêche /pɛʃ/,Noël /nɔ.ɛl/,peine /pɛn/,jetɛ/
/e/é, e, er, et, ai, æ, œ, ezdé /de/,mésange /me.zɑ̃ʒ/,effiler /e.fi.le/,et /e/,aigu /e.gy/,nævus /ne.vys/,fœtus /fe.tys/,nez /ne/
/i/i, ï, î, y, eeisoler /i.zɔ.le/,pi /pi/,mite /mit/,mairie /mɛ.ʁi/,haïr /a.iʁ/,île /il/,mystère /mis.tɛʁ/,week-end /wi.kɛnd/
/ɔ/au, eo, o, oi, u, üdinosaure /di.no.zɔʁ/,Paul /pɔl/,rougeole /ʁu.ʒɔl/,octobre /ɔk.tɔbʁ/,pomme /pɔm/,oignon /ɔ.ɲɔ̃/,album /al.bɔm/,capharnaüm /ka.faʁ.na.ɔm/
/o/o, ô, au, eau, eôoser /o.ze/,roseoz/,rôtio.ti/,chevaux /ʃə.vo/,eau /o/,tonneau /tɔ.no/,gleol/
/y/u, û, ü, euhurluberlu /yʁ.ly.bɛʁ.ly/,lutte /lyt/,velu /və.ly/,sûr /syʁ/,aigüe /e.gy/,gageure /ga.ʒyʁ/
/ɑ̃/am, aen, an, aon, em, enampère /ɑ̃.pɛʁ/,Caen /kɑ̃/,avant /a.vɑ̃/,faon /fɑ̃/,embrouille /ɑ̃.bʁuj/,dent /dɑ̃/,paren /pa.ʁɑ̃.te/
/ɛ̃/ain, aim, ein, eim, en, im, in, ym, ynpain /pɛ̃/,faim /fɛ̃/,Éteimbes /e.tɛ̃b/,feinte /fɛ̃t/,chien /ʃjɛ̃/,imbu /ɛ̃.by/,indu /ɛ̃.dy/,tympan /tɛ̃.pɑ̃/,lyncher /lɛ̃.ʃe/
/œ̃/un, umun /œ̃/,unguéal /œ̃.ɡɥe.al/,aucun /o.kœ̃/,parfum /paʁ.fœ̃/
/ɔ̃/on, omhonte /ɔ̃t/,démonter /de.mɔ̃.te/,aviron /a.vi.ʁɔ̃/,ombrelle /ɔ̃.bʁɛl/
/u/ou, où, oû, aoû, oooutre /utʁ/,pou /pu/,joujou / ʒu.ʒu/, /u/,vte /vut/,août /ut/ (ou /a.ut/),igloo /i.glu/
Semi-voyelles / Semi-consonnes
APIÉcriture en françaisExemples
/j/i, ï, il, ll, ybien /bjɛ̃/,païen /pa.jɛ̃/,ail /aj/,fille /fij/,pailleter /paj.te/,yen /jɛn/
/w/ou, w, wh, oe, oi, ouaoued /wɛd/,watt /wat/,whisky /wis.ki/,moelleux /mwɛlø / (ou /mwalø/),poids /pwa/,noir /nwaʁ/,ouate /wat/
/ɥ/unuage /nɥaʒ/,suer /sɥe/,duel /dɥɛl/puits /pɥi/,duo /dɥo/
Consonnes
APIÉcriture en françaisExemples
/b/b, bb, bhbanc /bɑ̃/,tabac /ta.ba/,robe /ʁɔb/,abbé /a.be/,Bhoutan /bu.tɑ̃/
/d/d, dd, dhdent /dɑ̃/,redorer /ʁə.dɔ.ʁe/,limonade /li.mɔ.nad/,additif /a.di.tif/,Dhuizon /dɥi.zɔ̃/
/ʃ/ch, sch, shchat /ʃa/,échaudé /e.ʃo.de/,cache /kaʃ/,schéma /ʃe.ma/,shérif /ʃe.ʁif/
/f/f, ff, ph, pphfamille /fa.mij/,effacer /e.fa.se/,graphe /ɡʁaf/,Sappho /sa.fo/
/ɡ/g, gg, gh, gu, cgant /ɡɑ̃/,aggraver /a.gʁa.ve/,afghan /af.gɑ̃/,aguerrir /a.gɛ.ʁiʁ/,bague /baɡ/,seconde /sə.ɡɔ̃d/
/ʒ/j, gejuré /ʒy.ʁe/,gens /ʒɑ̃/,géter /ve.ʒe.te/,cage /kaʒ/
/k/c, cc, ch, ck, cu, k, kh, q, qucaméléon /ka.me.le.ɔ̃/,accorder /a.kɔʁ.de/,chlorophylle /klɔ.ʁɔ.fil/,Patrick /pa.tʁik/,recueil /ʁə.kœj/,kaki /ka.ki/,sikh /sik/,coq /kɔq/,chèque /ʃɛk/
/l/l, ll, lhLabrador /la.bʁa.dɔʁ/,cale /kal/,ville /vil/,Lhassa /la.sa/
/m/m, mm, mhmosquée /mɔs.ke/,comme /kɔm/,Mhère /mɛʁ/
/n/n, nnNancy /nɑ̃.si/,canard /ka.naʁ/,canne /kan/
/ɲ/gngnangnan /ɲɑ̃.ɲɑ̃/,vignoble /vi.ɲɔbl/,champagne /ʃɑ̃.paɲ/
/ŋ/ngparking /paʁ.kiŋ/
/p/p, pppoule /pul/,apprenti /a.pʁɑ̃.ti/,soupe /sup/
/ʁ/r, rr, rh, rrhrat /ʁa/,carré /kɑ.ʁe/,car /kaʁ/,rhododendron /ʁo.do.dɛ̃.dʁɔ̃/,diarrhée /djaʁe/
/s/s, ss, sc, c, ç, t, xsérie /se.ʁi/,aérostat /a.e.ʁɔs.ta/,assez /a.se/,scie /si/,cycle /sikl/,puce /pys/,façon /fa.sɔ̃/,nation /na.sjɔ̃/,soixante-dix /swa.sɑ̃t.dis/
/t/t, th, tttaon /tɑ̃/,retaper /ʁə.ta.pe/,thym /tɛ̃/,patte /pat/
/v/v, wvent /vɑ̃/,David /david/,rave /ʁav/,wagon /va.gɔ̃/,WC /ve.se/ (ou /du.blə.ve.se/)
/z/s, z, xzen /zɛn/,zigzag /zig.zag/,visage /vi.zaʒ/,case /kɑz/,dixième /di.zjɛm/

Notes et références

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  1. International Phonetic Association,Handbook of the International Phonetic Association: A Guide To The Use Of The International Phonetic Alphabet, Cambridge, Cambridge University Press,, 216 p.(ISBN 978-0-52163-751-0,lire en ligne) La possibilité de consulter l'ouvrage en ligne ne porte sur une petite partie de celui-ci.
  2. Pour les règles d'amuïssement du e caduc voir par exemple :« Le bout de la langue : Phonologie et prononciation du français - chapitre 32. Le e caduc », surFrench for thought(consulté le)

Tableau emprunté à l'articleAlphabet phonétique international surVikidia :[1]

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Unecatégorie est consacrée à ce sujet :Alphabet phonétique international.

Liens externes

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Quelques systèmes detranscription phonétique
Systèmes généraux
Systèmes spécialisés
Systèmes orthographiques
v ·m
Thèmes
API
Thèmes spéciaux
Encodages
Consonnes (Image)
Mode d’articulationPoint d’articulation 
LabialCoronalDorsalRadicalGlottal 
PulmoniquesBilabialLab.-dent.Labial-vél.Ling.-lab.DentalAlvéol.Pal.-alv.Rétro.Alv.-pal.Alv.-vél.PalatalLabio-pal.VélaireLabio-vél.UvulairePharyngalÉpiglottalAucun
Nasales m ɱ ŋ͡m   n   ɳ     ɲ   ŋ ŋʷ ɴ
Occl.prénasaliséesm͡pm͡b  k͡pᵑɡ͡b n̼͡d̼n͡t̪n͡d̪n͡tn͡d  ɳ͡ʈɳ͡ɖ    ɲ͡cɲ͡ɟ  ŋ͡kŋ͡ɡ  ɴ͡qɴ͡ɢ
Occlusivespbk͡pɡ͡btd  ʈɖ    cɟ  kɡɡʷqɢʡʔ
Affriquéesp͡ɸb͡βp͡fb͡v    t͡θd͡ðt͡sd͡zt͡ʃd͡ʒʈ͡ʂɖ͡ʐt͡ɕd͡ʑ  c͡çɟ͡ʝ  k͡xɡ͡ɣ  q͡χɢ͡ʁʡ͡ʜʔ͡h
Fric.prénasaliséesm͡ɸm͡βɱ͡fɱ͡v    n͡θn͡ðn͡sn͡zn͡ʃn͡ʒ          ŋ͡kŋ͡ɡ    
Fricativesɸβfv  θ̼ð̼θðszʃʒʂʐɕʑɧ çʝ  xɣɣʷχʁħʕʜʢhɦ
Spirantes β̞ ʋ     ð̞ ɹ   ɻ     j ɥ ɰʍw        
Rouléesʙ̥ʙ       r   ɽ͡r         ʀ *
Battues *    ɾ̼ ɾ̪ ɾ   ɽ           *
Affriquéeslatér.    t͡ɬd͡ɮ                  
Fricativeslatér.    ɬɮ       ʎ̝̊   *     
Spiranteslatér.   l   ɭ   ɫʎ̥ʎ   ʟ    
Battueslatér. ɺ̼   ɺ   *     *   *    
Non pulmoniques 
Occl.injectivesɓ̥ɓ       ɗ̪ɗ̥ɗ   *    ʄ̊ʄ  ɠ̊ɠ  ʛ̥ʛ
Occl.éjectives       t̪ʼ    ʈʼ            ʡʼ 
Affr.éjectives        t̪͡θʼ t͡sʼ t͡ʃʼ ʈ͡ʂʼ         k͡xʼ   q͡χʼ 
Fric.éjectivesɸʼ      θʼ  ʃʼ ʂʼ ɕʼ   çʼ      χʼ 
Clicscentrauxʘ   ǀ ǃ*ǂ   
Clicslatéraux ǁ      

Les parties grisées indiquent une articulation jugée impossible. Les cases blanches vides indiquent des articulations théoriques possibles mais non encore attestées. Les cases marquées d’un astérisque (*) indiquent des sons attestés non encore représentés officiellement dans l’API.
Lorsque deux symboles apparaissent dans une case, celui de gauche représente uneconsonne sourde, celui de droite uneconsonne voisée (ne s’applique pas aux clics, présentés au centre des cases en bas du tableau).
Les cases séparées par des pointillés emploient normalement les mêmes symboles API de base, et ne diffèrent éventuellement que par les diacritiques appliqués pour déplacer leur articulation, par exemple la nasalen represente une dentale ou une alvéolaire.
Lesaffriquéest͡s,d͡z,t͡ʃ,d͡ʒ,t͡ɕ,d͡ʑ sont parfois notées à l’aide desligaturesʦ,ʣ,ʧ,ʤ,ʨ,ʥ ne faisant plus partie de l’API (il est recommandé de les remplacer par les deux articulations, liées avec uneligature tirant – suscrite ou souscrite).
Lesocclusivesinjectivessourdes, sont parfois notées à l’aide des symbolesƥ,ƭ,ƈ,ʠ (formés sur la base de la consonne pulmonique correspondante avec une crosse ajoutée), qui ne font plus partie de l’API (il est recommandé de les remplacer par le symbole de la consonne voisée avec l'anneau diacritique de dévoisement).

Voyelles
m ]AntérieuresCentralesPostérieures
Fermées
i · y
ɨ · ʉ
ɯ · u
ɪ · ʏ
ɪ̈ · ʊ̈
ɯ̽ · ʊ
e · ø
ɘ · ɵ
ɤ · o
 · ø̞
ɤ̞  · 
ɛ · œ
ɜ · ɞ
ʌ · ɔ
æ ·   
ɑ̝ · ɒ̝
a · ɶ
ä ·   
ɑ · ɒ
Pré-fermées
Mi-fermées
Moyennes
Mi-ouvertes
Pré-ouvertes
Ouvertes
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