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Consonne fricative palatale sourde | ||
Symbole API | ç | |
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NuméroAPI | 138 | |
Unicode | U+00E7 | |
X-SAMPA | C | |
Kirshenbaum | C | |
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Laconsonne fricative palatale sourde est un son consonantique assez peu fréquent dans les langues parlées. Le symbole dans l’alphabet phonétique international est[ç]. Ce symbole est celui de la lettre latineC minuscule avec cédille (tournée vers la gauche) accrochée au milieu sous son bras inférieur.
Voici les caractéristiques de la consonne fricative palatale sourde :
Le [ç] n'est pas considéré comme existant en français, mais on peut toutefois l'entendre commeallophone duyod (/j/). En effet, lorsque le yod est subséquent à uneocclusive sourde, le [j] devient [ç] comme danspierre [pçɛʁ], par effet d'assimilation progressive du trait sourd de [p]. Il diffère donc du yod prononcé dansbière [bjɛʁ][1].
L'allemand possède le [ç], appeléich-Laut et écritch dansich [iç]. Même si le son est une consonne différente du[x], il est parfois considéré comme unallophone, surtout en Suisse (alémanique).
Dans certains dialectes de l'anglais, la séquence /hj/ est parfois prononcée comme une consonne fricative palatale sourde, par assimilation. Par exemple,human/hjumən/ peut être prononcé[çumən]. Cette consonne sera toutefois toujours considérée comme unallophone en anglais.
Engrec moderne, la lettrechi se prononce ainsi devant les sons /i/ et /ɛ/.
Ledialecte anversois possède le [ç] avec la particularité qu'il est toujours précédé d'un "t" et s'écrit "sh". Exemple: de stroshe (la rue) [stʀotçœ]. Lenéerlandais standard deBelgique et du sud desPays-Bas possède le [ç], écritch, par opposition avec le [ɣ] écritg si ce n'est que le digrammeng est prononcé [ŋ]. Par contre, au nord duMoerdijk lech et leg se prononcent tous deux [x] ou même [χ].
Dans certains dialectes duwallon (est-wallon), le h final d'un mot est prononcé [ç]. Il s'écritxh ouh. Exemple: l'ouxh (ou l'ouh) (la porte) [uç]. On le retrouve dans des noms de famille (Xhignesse, Moxhet, Destexhe, Daxhlet) ou des noms de lieux (Xhendelesse,Xhoris,Xhos, Xhenmåle, Xhizogne,Xhoffraix,Xhout-si-Plout,Spixhe)
Lefranc-comtois possède également ce son, notéçh. Par exemple :çhouçhaie (souffler) [çuçɛː].
Le chinois possède le [ç] ; autrefois allophone des, on le retrouve devant uni ou unu comme dansLu Xun (leX se prononce alors [ç]).
Le japonais possède le [ç] en tant qu'allophone du h dans la syllabeひ ouヒ (transcrit hi).
Les parties grisées indiquent une articulation jugée impossible. Les cases blanches vides indiquent des articulations théoriques possibles mais non encore attestées. Les cases marquées d’un astérisque (*) indiquent des sons attestés non encore représentés officiellement dans l’API. | |