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A/UX (d'AppleUnix) était une implémentation d'UNIX développée parApple pour certains ordinateursMacintosh. Les dernières versions d'A/UX fonctionnaient sur leMacintosh II, leMacintosh Quadra, leMacintosh Centris et leMacintosh SE/30. La première version d'A/UX sortit en1988, et la dernière (3.1.1) en1995. A/UX ne fonctionnait que sur les Macintosh basés sur des processeurs68k avec uneunité de calcul en virgule flottante et uneunité de gestion mémoire supportant lapagination[1],ainsi que 4 Mo deRAM et 80 Mo dedisque dur[réf. nécessaire]. Depuis 2014, il existe un émulateur, du nom de Shoebill[2], permettant de faire fonctionner A/UX sur les macIntel, mais aussi sur les ordinateurs sousWindows et Linux.
Le système d'exploitation était basé surUNIX System V Release 2.2. Quelques fonctions supplémentaires provenaient de System V Release 3 et 4, et de4.2 et 4.3BSD[réf. souhaitée]. Il était compatiblePOSIX etSystem V Interface Definition (en) (SVID) et les versions 2 et suivantes incluaient un systèmeTCP/IP. Il existait des rumeurs faisant état d'une nouvelle version qui aurait été basée surOSF/1, mais celle-ci, si elle a jamais existé, n'a jamais été publiée.
A/UX 3.x fournissait uneinterface graphique avec l'apparence duFinder deMac OS. Le Finder d'A/UX n'était pas le même que celui deSystem 7, mais une version modifiée pour fonctionner comme unprocessus UNIX, et conçue pour interagir avec lenoyau et lesystème de fichiers d'UNIX. A/UX 3.x comprenait aussi unémulateur de terminal,CommandShell, qui offrait uneinterface en ligne de commande au système UNIX sous-jacent, fonction qui n'avait jamais été disponible sur les systèmes Mac OS classiques. Unserveur X,MacX, avec un autre émulateur de terminal, pouvait également être utilisé pour faire fonctionner des applications X directement dans le Finder. Autrement, il était aussi possible de démarrer une session X sans Finder.
Grâce à l'inclusion d'unecouche de compatibilité (en), A/UX pouvait faire fonctionner deslogiciels pour Mac OS 7.0.1, UNIX, ainsi que des logiciels « hybrides », c'est-à-dire qui utilisaient à la fois desfonctions système UNIX et Macintosh (par exempleMacintosh Toolbox). La couche de compatibilité utilisait certaines fonctions Macintosh présentes dans laROM de l'ordinateur, alors que d'autres étaient converties en appels UNIX.
A/UX comprenait un utilitaire appeléCommando (qui était similaire à l'outil du même nom inclus dans leMacintosh Programmer's Workshop) pour aider les utilisateurs à entrer descommandes UNIX. L'ouverture d'unexécutable UNIX depuis le Finder ouvrait uneboîte de dialogue qui permettait à l'utilisateur de choisir des options en ligne de commande pour ce programme avec descomposants d'interface graphique standards comme lesboutons radio et lescases à cocher, et d'afficher la ligne de commandes résultante avant d'exécuter le programme. Cet utilitaire devait faciliter l'apprentissage de ces options pour les nouveaux utilisateurs d'UNIX, et réduire la dépendance aumanuel UNIX. A/UX disposait également d'un utilitaire pour reformater les disquesSCSI afin qu'ils puissent être utilisés avec d'autres Macintosh de la même époque.
Les utilisateurs d'A/UX avaient une source centrale pour la plupart des applications A/UX, unserveur à laNASA, appelé « Jaguarbox » et administré parJim Jagielski (en), également l'éditeur de laFAQ A/UX. Bien que Jaguarbox ne soit plus en ligne, quelquesmiroirs existent encore.
La dernière version d'A/UX, la 3.1.1, fut publiée en 1995. Apple n'a jamais porté A/UX pour les MacintoshPowerPC, et la compagnie l'abandonna en1996, pour utiliser à la place une version légèrement modifiée d'AIX sur lesserveurs réseaux Apple des années 1990.Mac OS X est également basé sur UNIX mais n'a pas de rapport avec A/UX, étant basé surBSD au lieu de System V.
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