Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

392 av. J.-C.

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Chronologies
Données clés
-395-394-393 -392 -391-390-389
Décennies :
-420-410-400 -390 -380-370-360
Siècles :
-VIe-Ve -IVe -IIIe-IIe
Millénaires :
-IIIe-IIe -Ier IerIIe
Calendriers

modifier

Cette page concerne l'année392av. J.-C. ducalendrier julien proleptique.

Événements

[modifier |modifier le code]
  • Février :L'Assemblée des femmes, comédie d’Aristophane, est vraisemblablement représentée auxLénéennes[1].
  • Printemps :
    • nouvelle campagne du Carthaginois Magon enSicile. Il obtient le ralliement des cités opposées àDenys l'Ancien. Denys fait alliance avec Agyris, le puissant roisicule d'Agyrium à qui il promet de lui céder des territoires après la guerre. Il évite une bataille rangée et parvient à s'emparer deSolunte. Après la défection de beaucoup de Syracusains, il affranchit et enrôle des esclaves domestiques (il les rendra à leurs maîtres une fois la paix conclue). Magon, qui a des problèmes de ravitaillement, envoie des ambassades àSyracuse pour négocier la paix. Progressivement, Denys parvient à imposer son autorité à l'ensemble de la Sicile sauf la partie occidentale qui reste sous contrôle carthaginois[2]. Une trêve est conclue entreCarthage etSyracuse, qui reprend les clauses de la paix de405 av. J.-C. (même si les hostilités se poursuivent épisodiquement jusqu'à la mort deDenys l'Ancien en367 av. J.-C.). Tauroménion (Taormine) et les cités sicules sont intégrées dans la sphère d’influence de Syracuse. L’influence de Carthage recule enSicile[2].
    • Négociations de paix àSparte entre le SpartiateAntalcidas et le satrapeTiribaze (en). Antalcidas fait valoir queSparte est prête à reconnaître la souveraineté perse sur les cités grecques d’Asie et à accorder l’autonomie à toutes les autres cités grecques. Les ambassadeurs d’Athènes (Epicratès,Andocide, etc.) obtiennentSkyros,Imbros etLemnos, points stratégiques sur la route du blé et sièges declérouquies athéniennes. Le projet est rejeté par l’assemblée d’Athènes et parArtaxerxès III qui se méfie deSparte et remplace Tiribaze par unsatrape proathénien,Strouthas (en)[3]. La guerre reprend, principalement enCorinthie.
    • Tiribaze, inquiet de la puissance d’Athènes et après avoir traité avec Antalcidas, fait arrêterConon venu à la tête de l’ambassade athénienne àSardes. Libéré un peu plus tard, Conon meurt de maladie àChypre[3].
  • Fin de l’année,Guerre de Corinthe : une nouvelle conférence de paix réunissant à Sparte des envoyés d’Athènes (dontAndocide), de Béotie, de Corinthe et d'Argos échoue. Les Spartiates proposent de reconnaitre le droit des Athéniens à conserver une flotte et leurs murs, ainsi que la possession de diverses îles de l’Égée ; ils reconnaissent laConfédération béotienne (sansOrchomène) et l’indépendance des cités grecques d'Asie mineure mais demandent que lasympolitie[4] entre Corinthe et Argos soit dissoute, ce que ces dernières ne peuvent accepter[3].
  • ÀRome, début duconsulat de Lucius Valerius Potitus etMarcus Manlius Capitolinus. Dédicace du temple deJunon Regina sur lemont Aventin voué parCamille lors de laguerre de Veiès. Le consul Valerius célèbre sontriomphe sur lesÈques ; les Romains occupent définitivement le pays d'Èque après une série de campagnes victorieuses de 397 à 392. La maladie des deux consuls les amènent à démissionner et Camille assure l'interrègne. Lucius Valerius Potitus supervise finalement les élections. Unrecensement dénombre, selon Pline, 152 580 citoyens[6]. Le territoire de Rome s’étend alors sur 1 500 km²[7].

Décès

[modifier |modifier le code]

Notes et références

[modifier |modifier le code]
  1. Maurice Croiset,Aristophane et les partis à Athènes, A. Fontemoing,(présentation en ligne)
  2. a etbBrian Caven,Dionysius I : War-Lord of Sicily,Yale University Press,, 272 p.(ISBN 978-0-300-04507-9,présentation en ligne)
  3. ab etcRobert J. Buck,Thrasybulus and the Athenian Democracy : The Life of an Athenian Statesman, Franz Steiner Verlag,, 139 p.(ISBN 978-3-515-07221-2,présentation en ligne)
  4. Pour se protéger des oligarques corinthiens et des Spartiates, les démocrates corinthiens concluent un accord desympoliteia avec Argos, les deux villes ne formant qu’une seule cité démocratique.
  5. Nicolas Grimal,Histoire de l’Égypte ancienne,Fayard,, 602 p.(ISBN 978-2-213-64001-3,présentation en ligne)
  6. (en) John Drinkwater et Timothy Venning,Chronology of the Roman Empire, London/New York,Continuum International Publishing Group,(ISBN 978-1-4411-5478-1,présentation en ligne)
  7. Les élites provinciales sous le Haut-Empire romain, Wydawn. Uniwersytetu Wrocławskiego,(ISBN 978-83-229-1979-8,présentation en ligne)
  8. Paysage et alimentation dans le monde grec,vol. 51 à 53, Presses Univ. du Mirail,, 236 p.(ISBN 978-2-85816-472-1,présentation en ligne)
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=392_av._J.-C.&oldid=219531501 ».
Catégorie :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp