La fréquence 2 182 kHz est lafréquence internationale de détresse et d'appel enradiotéléphonie surondes hectométrique pour les stations du service mobile maritime. De la disponibilité de cette fréquence dépend l'efficacité de la veille effectuée par lesCROSS, et par conséquent, du service du sauvetage et de la sécurité en zone côtière. Elle doit être employée pour les appels et le trafic de détresse.
Les messages de routine, de sécurité ou d'urgence doivent être transmis sur une fréquence de travail après annonce préliminaire sur la fréquence 2 182 kHz.
Dispositions relatives au service mobile terrestre :
les stations du service mobile terrestre situées dans des régions inhabitées, peu peuplées ou isolées peuvent, pour les besoins de la détresse et de la sécurité, se servir des fréquences ci-dessous et de recevoir des émissions de la classe J3E lorsqu'elles utilisent lafréquence porteuse 2182 kHz[5] ;
les procédures de sécurité et vie humaine est obligatoire pour ces stations du service mobile terrestre lorsqu'elles utilisent des fréquences qui, en vertu du présent Règlement, sont prévues pour les communications de détresse et de sécurité[6].
En1925 : essai en radiotéléphonie par modulation d'amplitude dans la bande 105 mètres à 185 mètres entre troisnavires de pêche français enpêche àTerre-Neuve.
Dès1928 : à la suite de la convention radiotélégraphique de Washington : dans le monde des navires de pêche sont pourvus en radiotéléphonie en modulation d'amplitude avec des canaux dans la bande 105 mètres à 185 mètres (1,62 MHz à 2,85 MHz) et le motMayday pour ladétresse[7].
Opérateur radiotéléphoniste de lamarine marchande assurant la veille radio dans un navire de pêche avant le.
En1952 : la stationLe Conquet radio (FFU) ouvre et effectue des liaisons radiotéléphoniques sur 2182 kHz chaque premier lundi du mois avec les phares dotés de la radiotéléphonie afin de vérifier le bon fonctionnement jusqu'à1972.
En1973 : arrivée des premières stations de navire pouvant travailler enmode USB (J3E) et travaillant enAM.
Le : toutes les stations marines sont enUSB (J3E) avec des canaux de 3 kHz[13]. Sur 2182 kHz les émissions pour la sécurité et la vie humaine peuvent être réalisées avec uneporteuse (en H3E ou A3E)[14] pour faciliter laradiogoniométrie.
Pour actionner une alarme d'une autre station de bord ou d'un groupe de stationsMMSI. Puis les stations vont sur la fréquence 2 182 kHz.
A défaut d'une impossibilité d'installer une antenne d'une longueur de plus de 5 mètres, une antenne fouet de 3 mètres peut être admise pour la veille automatique de l'appel sélectif numérique sur la fréquence 2 187,5 kHz.
Certificat spécial d'opérateur : dans toutes les zones pour les navires français de commerce inférieur à 300 UMS et les navires de pêche français de longueur inférieure à 45 mètres ;
Certificat général d'opérateur (LRC) Long Range Certificate: tous les navires et toutes zones.
Depuis le. Pour configurer, programmer, modifier, réparer une station de bord de navire, il est nécessaire de posséder un des certificats suivants[22] :
certificat de radioélectronicien de première classe (CR1)
certificat de radioélectronicien de deuxième classe (CR2)
Période de silence radio du temps universel coordonné
L’appel de routine, desécurité, d’urgence est autorisé (dans lespériodes blanches auxheures de H + 03 à 29 et de H + 33 à 59 avec un dégagement sur une fréquence de travail.
Sur la bande hectométrique, les antennes cadre sur ferrite permettent de s’apercevoir que le rayonnement radioélectrique est toujours en polarisation verticale quelle que soit la polarisation de l’antenne d’émission, sans problème d’atténuation dû au croisement de polarité.
Une antenne verticale pour la bande hectométrique est uneantenne fouet longue de 7 mètres (longueurs standards) ou (8,5 mètres ou 10 mètres) alimentée par uneboîte de couplage automatique.
Pour une prise d'écoute sur une fréquence, l'opérateur radio doit appuyer 5 secondes sur la touche « TUNE » ou siffler cinq secondes dans lemicrophone de l'émetteurBLU pour l'accord du coupleur automatique.
La propagation est par l’onde sol[23] avec une portée d'exploitation inférieure à 600 km.
Lorsqu'il fait nuit entre le lieu d’émission et de réception, des portées pour les contacts radios longues distances occasionnels sont possibles, car l'angle de rayonnement de l'antenne verticale est le plus bas afin d'attaquer l'ionosphère le plus loin possible et ainsi d'obtenir une onde qui tend à se propager vers l'autre bout de la terre ; mais avec deszones de silence.
L'antenneNVIS a un lobe de rayonnement principal quasi-vertical sur une vedette de plaisance
Les antennes horizontales facilitent les radiocommunications en terrain accidenté (îles, falaises).
La propagationNVIS utilise une onde de ciel quasi verticale qui vise à éliminer la zone de silence.
La plupart de l’énergie produite par cette antenne hectométrique sera ainsi réfractée par une couche ionisée du ciel vers la terre à l'intérieur d'une zone de 240 kilomètres autour de la station d’émission.
Pour profiter de ce mode de propagation. L’antenneNVIS monopôle ou dipôle est toujours érigée seulement à quelques mètres au-dessus du navire.
Cette antenneNVIS monopôle ou dipôle a une longueur de 7 mètres ou plus, l'antenne est alimentée par une boîte de couplage automatique.
Pour une prise d'écoute sur une fréquence, l'opérateur radio doit appuyer 5 secondes sur la touche « TUNE » ou siffler 5 secondes dans lemicrophone de l'émetteurBLU pour l'accord du coupleur automatique.
Le capitaine d'un navire peut faire usage des signaux d'alarme ou de détresse deux tonalités émises alternativement durant trente à soixante secondes et trois répétitions du mot MAYDAY en radiotéléphonie seulement dans le cas suivant :
Pour signaler que son navire avec le personnel sont sous la menace d'un danger grave et imminent.
Il est composé du mot de code MAY DAY émis trois fois suivi du mot ICI ou DE puis du nom du bateau ou leMMSI ou l'indicatif (trois fois).
Le message de détresse Il doit comporter : — l’endroit précis où se trouve le bateau ; — la nature de la détresse ; — les secours attendus ; — le maximum de renseignements pouvant être utiles aux services de secours ; — le trafic de détresse ne doit jamais être gêné par un autre bateau.
Le capitaine d'un navire peut faire usage des trois répétitions du mot MAYDAY RELAIS en radiotéléphonie seulement dans l'un des 3 cas suivants :
Pour signaler qu'un autre navire ou un aéronef est en détresse si celui-ci n'est pas en mesure de le signaler lui-même.
Pour demander des secours supplémentaires lorsque, s'étant porté à l'aide d'un navire ou d'un aéronef en détresse, il juge ces secours nécessaires.
Pour répéter un appel de détresse dont aucun autre navire ou station côtière n'a accusé réception immédiatement, lorsqu'il est dans l'impossibilité de se porter lui-même au secours du navire ou de l'aéronef en détresse.
Quand le capitaine d'un navire qui a émis un signal de détresse estime ultérieurement que l'assistance n'est plus nécessaire, ou qu'il n'y a plus lieu de donner suite au message, il doit immédiatement le faire savoir à toutes les stations intéressées sur le canal 2182 kHz.
Dans tous les autres cas où le capitaine d'un navire doit faire transmettre un message urgent concernant la sécurité d'un navire, d'un aéronef ou d'une personne quelconque se trouvant à bord ou en vue du bord, il doit faire usage du signal d'urgence: trois répétitions du groupePAN PAN enradiotéléphonie; (étant prononcé comme en français « panne panne »).
Quand le capitaine d'un navire qui a émis un signal d'urgence estime ultérieurement que l'assistance n'est plus nécessaire, ou qu'il n'y a plus lieu de donner suite au message, il doit immédiatement le faire savoir à toutes les stations intéressées sur le canal de trafic (exemple 3512 kHz).
Dans une zone de combats, aux fins d'annonce et d'identification de transports sanitaires placés sous la direction d'une partie à un conflit ou d'États neutres, ou d’un navire portant secours aux blessés, aux malades et aux naufragés[24]. Le capitaine du navire doit faire transmettre les signaux d'urgence : de trois groupesPAN PAN suivis par l'adjonction du seul groupe MEDICAL en radiotéléphonie[25].
Dans une zone de combats, aux fins d'annonce et d'identification, le navire placé sous la direction d'un État neutre à un conflit. Le capitaine du navire doit faire transmettre les signaux d'urgence : d'un seul groupePAN PAN suivi par l'adjonction du seul groupe NEUTRAL en radiotéléphonie[26].
Dans tous les cas où le capitaine d'un navire doit faire transmettre un message concernant la sécurité de la navigation ou donnant desavertissements météorologiques importants, il doit faire usage du signal de sécurité : trois répétitions du groupe SECURITE en radiotéléphonie.
Appel et message de sécurité
Le message de sécurité est émis pour transmettre un message relatif à la sécurité de la navigation ou un renseignement météo.
Fréquence internationale de détresse en radiotéléphonie. L'appel de routine, de sécurité et d'urgence est autorisé entre l'heure H + 03 et H + 30 et entre H + 33 et H + 00.
L'indicatif radio des navires à passagers et des navires de charge ont les lettres et les chiffres, de couleur rouge sur fond blanc, doit être peint sur le dessus d'une superstructure, de telle manière qu'il puisse être visible par un avion suivant une route parallèle à celle du navire et de même sens.
L'indicatif radio des navires de pêche doit être peint sur le toit de la timonerie, quand elle existe, de telle manière qu'il puisse être visible par un avion suivant une route parallèle à celle du navire et de même sens. La couleur des lettres et des chiffres doit être noire sur fond blanc, ou blanche sur fond noir.
Les stations du service mobile terrestre situées dans des régions inhabitées, peu peuplées ou isolées peuvent, pour les besoins de la détresse et de la sécurité, se servir des fréquences ci-dessous et de recevoir des émissions de la classe J3E lorsqu'elles utilisent la fréquence porteuse 4 125 kHz[5].
Les procédures de sécurité et vie humaine est obligatoire pour ces stations du service mobile terrestre lorsqu'elles utilisent des fréquences qui, en vertu du présent Règlement, sont prévues pour les communications de détresse et de sécurité[6].
↑Convention et Règlements administratifs de l'Union internationale des télécommunications. ARTICLE S31 Fréquences dans le Système mondial de détresse et de sécurité en mer (SMDSM).
↑Convention et Règlements administratifs de l'Union internationale des télécommunications. ARTICLE S32 et ARTICLE S33 Procédures d'exploitation pour les communications de détresse et de sécurité dans le Système mondial de détresse et de sécurité en mer (SMDSM).
↑RADIOCOMMUNICATIONS POUR LE SYSTEME MONDIAL DE DETRESSE ET DE SECURITE EN MER ANNEXE DIVISION 219-02. 20.5 J.O 29/12/04
↑Règlement des radio-communications annexé à la convention internationale des télécommunications (Atlantic City, 1947), Genève, Secrétariat général de l'Union internationale des télécommunications,(lire en ligne),chap. 13,p. 154, article 34RR,no 830 à 833
↑Convention et Règlements administratifs de l'Union internationale des télécommunications. Rec. UIT-R M.1173 Caractéristiques techniques des émetteurs à bande latérale unique utilisés dans le service mobile maritime pour la radiotéléphonie dans les bandes comprises entre 1 606,5 kHz (1605 kHz Région 2) et 4000 kHz et entre 4000 kHz et 27500 kHz.
↑RÉSOLUTION N° 200: Classe d'émission à utiliser pour la détresse et la sécurité sur la fréquence porteuse 2182 kHz
↑a etbà la suite de l'arrêté du 21 avril 1995 dans le cadre duSMDSM: Art. 10. - Les titulaires d'un Certificat d'opérateur délivré en application de l'arrêté n° 4052 du 28 décembre 1976 susvisé peuvent utiliser les équipements des stations radioélectriques de navires jusqu'au 31 janvier 1997.
↑Recommandation de L'Union internationale des télécommunications, référence aux dispositions du règlement des radiocommunications RR5.108 ; RR5.111 ; RR30.11 ; RR52.189 ; RR52.190 ; AP15, Tableau 15-1 ; RES 331 (Rév.CMR-07) ; RES 354 (CMR-07)
↑Convention et Règlements administratifs de l'Union internationale des télécommunications. RÉSOLUTION 18 (Mob-83) Relative à la procédure d'identification et d'annonce de la position des navires et des aéronefs des États non parties à un conflit armée.