Jeudi : selon le ministère de la Santé, l'épidémie deméningite cérébro-spinale réapparue depuis janvier au Burkina Faso a fait depuis lors 246 morts sur 1 596 cas suspects enregistrés. L'an dernier les services de santé avait enregistré 4 861 cas et 683 décès. Deux districts sanitaires:Nanoro etSapouy (Centre-Ouest) sont touchés par l'épidémie tandis que cinq autres ont franchi le seuil d'alerte :Kongoussi (centre-sud),Léo (sud),Pama (est),Karangasso-Vigué (ouest) etSéguénéga (nord). Le pays dispose en ce moment de 15 000 doses de vaccins pour prendre en charge « gratuitement » les cas de méningite et attend la livraison d'un million de doses de vaccin[1].
Jeudi : la méningite de type cérébro-spinale annuelle a tué 544 personnes depuis début janvier sur 3 827 cas suspects enregistrés, soit une issue mortelle dans 14,2 % des cas.
Dimanche : les pluies diluviennes qui se sont abattues de mardi à jeudi sur l'est et le centre-nord ont fait des noyés et au moins 26 000 personnes sinistrées. Plusieurs villages ont été inondés et deux barrages ont cédé.
Mardi : l'Union européenne annonce avoir accordé une aide de 48 millions d'euros (31,5 milliards de FCFA), sous forme de don, pour aider le Burkina Faso à lutter contre la pauvreté. Un supplément de 5,3 millions d'euros (3,5 milliards de FCFA) sera accordé d'ici la fin de l'année. Cette aide est destinée à soutenir les efforts du Burkina Faso pour réduire la pauvreté et atteindre les « Objectifs du millénaire pour le développement » (OMD), dans les domaines de la santé et de l'éducation.
Mardi : selon le journalLibération, un important détachement duCommandement des opérations spéciales de l'armée française aurait été positionné àOuagadougou en vue d'une éventuelle intervention pour la libération des sept otages enlevés au Niger.
Dimanche,élection présidentielle : 3,2 millions de Burkinabés sont appelés aux urnes pour un scrutin présidentiel dont le sortantBlaise Compaoré (59 ans), au pouvoir depuis 1987, est le grand favori, et qui pourrait déboucher sur une litigieuse révision constitutionnelle lui permettant de se représenter indéfiniment. L'ancien putschiste, arrivé au pouvoir à l'issue d'un coup d'État, a apporté la stabilité à cette ex-colonie française naguère habituée aux convulsions et fait lui-même figure de « médiateur en chef » dans une Afrique de l'Ouest secouée par les crises. Il a promis durant sa campagne un Burkina « émergent » et des « réformes politiques et institutionnelles », comme la création d’un Sénat en plus de l'Assemblée nationale. L'opposition demeure faible, divisée et sans personnalité charismatique. Elle aligne six candidats, dont l'avocatBénéwendé Stanislas Sankara (2e en 2005 avec 4,88 % des voix) et le diplomateHama Arba Diallo, soutenus par de petits partis[3].
Mercredi : le président sortant,Blaise Compaoré (59 ans), au pouvoir depuis 1987 est réélu dès le premier tour avec environ 80 % des suffrages exprimés.