17 -18 mai : cinq référendums abrogatifs sont proposés (ordre public, travaux forcés, port d'armes et avortement). La majorité (88.5%) s’oppose à l’abrogation de la loi pour l’avortement. 85,2 % des Italiens approuve le maintien du décret-loi Cossigna donnant d'importants moyens à la police pour lutter contre le terrorisme[8].
10 juin : un garçon de six ans, Alfredo Rampi, tombe dans un puits artésien, à Vermicino, près de Rome. Il meurt après trois jours de tentatives de sauvetage infructueuses suivies par toute l'Italie[11].
29 juillet : décret-loi n° 402 sur la maîtrise des dépenses de sécurité sociale et l'ajustement des cotisations[14]. Plan de rigueur budgétaire : gel des dépenses de fonctionnement et des dépenses de santé, coupes dans les transferts de l’État aux collectivités, hausse des cotisations sociales.
Le déficit du commerce extérieur au premier semestre s’aggrave de 40 % par rapport au premier semestre1980 et atteint 10 600 milliards de lires. Dévaluation de lalire en mars (6 %) et en octobre (3 %).
Échec du nouveau plan d’assainissement, dû aux augmentations de salaire de la fonction publique et à la revalorisation des pensions. Deux millions de chômeurs (8,8 % de la population active). Le déficit atteint 12 % du PIB. Les dépenses publiques atteignent un plus haute avec 51,5 % du PIB. Le paiement des seuls intérêts de la dette engloutit 14,5 % de la richesse nationale.
↑Gianfranco Bettin, Maurizio Dianese,La tigre e i gelidi mostri - Una verità d'insieme sulle stragi politiche in Italia, Feltrinelli Editore(ISBN9788588591530,présentation en ligne)