1er janvier : l'incendie d'un club privé deChapais, lors d'un party du Jour de l'An, fait 48 morts et près de 45 blessés. Florent Cantin, l'homme de 21 ans qui a mis le feu accidentellement aux branches de sapins qui ornaient le local, sera poursuivi pour homicide involontaire[1].
28 janvier : laCEQ, qui n'a pas signé de convention collective avec legouvernement, déclenche une grève générale des enseignants à travers la province[3].
11 février : une entente de principe est signée entre Québec et laCEQ[5].
18 février :Pierre Trudeau remporte les élections générales fédérales et dirigera un gouvernement majoritaire. Au Québec, lePLC remporte 74 comtés sur une possibilité de 75. Le seul rescapéconservateur estRoch La Salle dans Joliette[6].
10 mars : Ottawa annonce qu'il ne se sent pas concerné par la loi québécoise sur les référendums et qu'il financera sa campagne du Non de la façon qu'il l'entend[12].
20 mars : la question référendaire est adoptée à l'Assemblée nationale. Elle porte sur un mandat de négocier lasouveraineté-association et précise qu'un second référendum aura lieu avant l'accession à la souveraineté[13].
25 mars : le budgetParizeau annonce une réduction d'impôt de 3 % et l'abolition de la taxe de vente sur les vêtements et les meubles[13].
30 mars :Les Yvettes donnent un brunch auChâteau Frontenac. Ce regroupement de femmes pour le Non a été créé à la suite des propos malheureux deLise Payette qui a comparéMadeleine Ryan, femme du chef du PLQ, à une Yvette, symbole de la petite fille soumise dans certains manuels scolaires[15].
7 avril : quatorze mille « Yvettes » se réunissent auForum de Montréal. Les sondages, jusqu'à maintenant relativement favorables au Oui, commencent à changer[17].
le Non est victorieux au référendum sur la souveraineté avec 59,56 % des voix contre 40,40 % des voix pour le Oui. Le Oui n'a obtenu une majorité de voix que dans 16 des 110 circonscriptions.« La balle est dans le camp fédéraliste », déclareRené Lévesque devant 9 000 militants réunis au centre Paul-Sauvé[21].
ÀVal-d'Or, le toit de la mine Belmoral s'affaisse. Alors que seize mineurs réussissent à s'échapper de la mine, huit autres sont portés disparus[22]. Ces derniers périssent tous dans l'incident. Les recherches pour les retrouver s'étirent pendant plusieurs semaines après l'événement. De fait, les dernières dépouilles ne sont retrouvées que le[22].
23 mai : leParti québécois annonce qu'il met temporairement son option en veilleuse et décide de négocier de bonne foi le renouvellement du fédéralisme[23].
8 juin : lepremier ministre du Canada et les premiers ministres des provinces se réunissent à Ottawa pour discuter de la réforme constitutionnelle[25].
10 juillet : les ministres des Affaires intergouvernementales se réunissent à Montréal, débutant ainsi une ronde de négociations constitutionnelles qui va durer tout l'été[30].
22 août : lors de la conférence annuelle des premiers ministres provinciaux àWinnipeg, une fuite permet d'apprendre que laChambre des communes sera convoquée à la fin septembre pour entériner le débat sur le rapatriement de la Constitution et pouvoir ainsi formuler la demande à Londres avant Noël. Cette procédure unilatérale outre les premiers ministres[31].
2 octobre : lors du discours du Trône,Pierre Trudeau annonce son intention de rapatrier unilatéralement la Constitution. Il se donne 4 ans pour l'amender et 2 ans pour que les provinces s'entendent sur une formule acceptable pour toutes[36].
9 octobre : le rapport de la commission Duchaîne sur laCrise d'Octobre énonce qu'elle n'a pas été délibérément provoquée mais qu'elle a servi de prétexte à une répression d'envergure et à une manipulation de l'opinion publique à des fins politiques[39].
14 octobre : plusieurs premiers ministres provinciaux dontRené Lévesque annoncent leur intention de contester la légalité du projet Trudeau devant les tribunaux[40].
24 octobre : la cinquième session de la31e législature est une session spéciale visant à faire adopter une loi obligeant les enseignants deTrois-Rivières et deSorel à rentrer au travail[9].
7 décembre : quinze mille personnes se réunissent auForum de Montréal pour protester contre le rapatriement de la Constitution. Selon un sondage, 63 % des Québécois y sont opposés[44].
16 décembre : lors d'une visite en France,René Lévesque rencontreRaymond Barre qui lui réitère la politique française de non-ingérence et de non-indifférence vis-à-vis le Québec[46].
18 décembre :Provigo achète les 88 super-marchés de Dominion pour 100 millions de dollars[47].