11-22 avril : crise politique lorsque l’alliance objective entre DC etnéo-fascistes apparaît trop ouvertement[2] ;Aldo Moro, secrétaire général de la DC, envisage sous l’influence deFanfani l’ouverture du gouvernement à gauche. Des expériences de gouvernement de centre gauche ont lieu au niveau municipal àMilan,Gênes,Florence. L’Église et l’Action catholique de Gedda font pression sur Aldo Moro pour stopper le processus. Le président de la RépubliqueGiovanni Gronchi renvoie Tambroni à la Chambre bien qu’il n’ait pas été désigné par la majorité du Parlement. Mais il échoue dans sa tentative de donner à la Constitution une interprétation présidentielle.
30 juin -6 juillet : leMouvement social italien, de tendance néo-fasciste, ayant convoqué son congrès national àGênes pour le début de juillet, laConfederazione Generale Italiana del Lavoro, de tendance socialiste et communiste, proclame une grève générale dans la ville. Le MSI renonce à la convocation de son congrès, mais cela n’empêche pas une seconde manifestation à Gênes le2 juillet, donnant lieu à des heurts violents avec la police. Une série de manifestations ébranle le pays dont la principale, à Rome le6 juillet, est dispersée par une charge de carabiniers à cheval. Des violences font une dizaine de morts[5].
↑a etbGilles Bertrand, Jean-Yves Frétigné, Alessandro Giacone,La France et l'Italie - Histoire de deux nations sœurs, de 1660 à nos jours, Armand Colin,(ISBN9782200636036,présentation en ligne)
↑Pierre Lagrue, Serge Laget,Le Siècle olympique. Les Jeux et l'Histoire - Athènes, 1896 - Londres, 2012, Encyclopaedia Universalis,(ISBN9782852291171,présentation en ligne)
↑« AGGRAVATION DES INONDATIONS dans le centre et le nord de l'Italie où de nombreux villages sont évacués »,Le Monde,(présentation en ligne)