20 février : dix-huit personnalités, la plupart deToronto, signent un manifeste dénonçant un éventuel traité deréciprocité avec lesÉtats-Unis. Ils craignent une union politique avec le voisin américain[2]
11 mars : l'Assemblée législative adopte la loi incorporant la Société du Parler français au Canada. Cet organisme, fondé en1902, a pour but la défense de la langue française au pays.
22 mars : l'Assemblée législative adopte la loi donnant à laCompagnie des Tramways de Montréal le monopole du transport public sur l'île[3].
21 septembre : leParti libéral du Canada subit une défaite auxélections générales avec 86 députés contre 132 pour leParti conservateur et 2 candidats indépendants.Robert Laird Borden devient le nouveau premier ministre du Canada. Au Québec, le résultat est de 37 libéraux, 27 conservateurs et 1 candidat indépendant. Les libéraux y ont perdu plusieurs circonscriptions importantes comme Berthier, Brome, Compton, Hochelaga, Joliette, Montmagny et Montmorency[14].
13 novembre : plusieurs personnalités religieuses et civiles fondent l'École sociale populaire, dont le but est l'engagement des catholiques du Québec dans l'action sociale, tel que préconisé par le papeLéon XIII dans l'encycliqueRerum Novarum[19]
↑« L'absorption du Canada par les États-Unis : M. F. D. Monk, député de Jacques-Cartier, traite de ce sujet d'actualité devant un auditoire composé de l'élite de la société québécoise »,Le Devoir,,p. 1-2.