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Java (île)

7° 30′ S, 111° 00′ E
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Java
Jawa (mul)
Carte topographique de Java.
Carte topographique de Java.
Géographie
PaysDrapeau de l'IndonésieIndonésie
ArchipelGrandes îles de la Sonde
LocalisationMer de Java,mer de Bali (océan Pacifique) etocéan Indien
Coordonnées7° 30′ S, 111° 00′ E
Superficie128 297 km2
Côtes2 884 km
Point culminantSemeru (3 657 m)
GéologieÎle volcanique
Administration
ProvincesBanten,Java occidental,Java central,Java oriental
Territoire spécialYogyakarta
Territoire spécial de la capitaleJakarta
Démographie
Population151 600 000 hab. (2020)
Densité1 181,63 hab./km2
GentiléJavanais
Plus grande villeJakarta
Autres informations
DécouvertePréhistoire
Fuseau horaireUTC+7
Géolocalisation sur la carte :Indonésie
(Voir situation sur carte : Indonésie)
Java
Java
Java
Îles en Indonésie
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Java, enindonésienJawa,Djawa jusqu'à laréforme orthographique de1972, est uneîle du Sud-Ouest de l'Indonésie faisant partie de l'Insulinde. Elle se situe enmer de Java, qui la baigne à l'ouest (détroit de la Sonde) et au nord. Elle est aussi bordée à l'est par lamer de Bali et au sud par l'océan Indien. Elle est entourée par les îles deSumatra au nord-ouest,Bali à l'est etBornéo au nord.

Son nom viendrait dusanskritJavadvipa, « l'île dumillet ». C'est sous ce nom que l'île est en effet désignée dans l'épopée indienne duRamayana (écrite entre leIIIe siècle av. J.-C. et leIIIe siècleapr. J.-C.).

Les ancêtresaustronésiens des Javanais ont quitté lesplaines alluviales du littoral de laChine du Sud vers3000av. J.-C. À cette époque, ils pratiquaient déjà la culture du millet[1].

Ce n'est que plus tard que laculture du riz aurait été introduite à Java. L'ethnologueLouis Berthe attribue le développement des royaumes centralisés de Java auVIIIe siècle au développement de la riziculture irriguée[2].À ce jour[Quand ?], l'archéologie n'a encore rien pu démontré concernant le passage du millet auriz à Java, et enIndonésie en général.

L'ancienne capitale de l'Indonésie,Jakarta, est située sur lacôte nord de Java, dans sa partie ouest.

Surabaya (2e ville d'Indonésie),Bandung (3e ville, siège de laconférence de Bandung en1955) etSemarang (5e) se trouvent également sur l'île de Java. Surabaya et Semarang sont aussi situées sur la côte nord.

Trois villes javanaises sont encore le siège de cours royales et princières :Cirebon dans l'ouest,Surakarta (encore appeléeSolo) etYogyakarta dans le centre.

En1905, legouvernement colonial néerlandais avait lancé une politique encourageant des habitants de Java à s'installer dans d'autres îles moins peuplées. Le gouvernement de l'Indonésie indépendante a poursuivi ce programme dit de « transmigrasi ». Les résultats en sont mitigés selon les régions. Latransmigrasi dans la province de Lampung, dans le sud de Sumatra, est généralement considérée comme une réussite. Dans d'autres régions, notamment sur l'île de Bornéo, elle a souvent provoqué des conflits entre habitants d'origine et transmigrants. Le gouvernement indonésien a mis fin à la politique detransmigrasi en2002.

Géographie

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Avec près de 151 millions d'habitants, soit près de 60 % des quelque 278 millions que compte l'archipel indonésien, Java est l'île la plus peuplée du monde[3]. En2010, sa population, alors de 136 millions d'habitants, atteignait une densité de l'ordre de 1 064 habitants/km2.

L'île s'étire d'est en ouest sur plus de 1 050 km, pour une superficie de 128 300 km2 avec l'île voisine deMadura et d'autres petites îles. Son climat estéquatorial.

Divisions administratives

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Article détaillé :Subdivisions de l'Indonésie.

Le codeISO 3166-2:ID de Java est JW. Java est divisée en 4 provinces (propinsi) et 2 territoires spéciaux :

Provinces :

Territoires spéciaux:

Les provinces de Java sont issues du regroupement des anciennesresidenties néerlandaises, elles-mêmes correspondant à d'anciens États indigènes, comme le sultanat deCirebon ou le royaume deSurakarta, ou à des provinces de ces royaumes. Lesresidenties, administrées par unresident, regroupaient desregentschapen, à la tête desquels le gouvernement colonial mettait unregent ou préfet, choisi dans lanoblesse de robe javanaise. Le gouvernement indonésien a dissous lesresidenties dans les années 1950 mais a conservé lesregentschapen, qu'il a rebaptiséeskabupaten.

Yogyakarta, ancienne capitale dusultanat du même nom, doit le statut de sonterritoire spécial au rôle joué par son roi, le sultanHamengkubuwono IX, lors du conflit qui a opposé de 1945 à 1949 la république d'Indonésie récemment indépendante à l'ancienne puissance coloniale, les Pays-Bas. « Jogja », comme on l'appelle familièrement, a même été la capitale provisoire de l'Indonésie de 1946 à 1949 parce que les Néerlandais occupaient alors Jakarta. Traditionnellement, le gouverneur est le sultan, actuellement Hamengkubuwono X.

Laprovince de Banten a été créée en 2000. Depuis la démission de Soeharto, de nombreuses régions d'Indonésie réclament le statut de province sur la base d'arguments historiques ou culturels. AuXVIIe siècle, Banten était un sultanat prospère, auquel les Néerlandais finissent par imposer leur suzeraineté. En 1813, Banten est intégrée au territoire des Indes néerlandaises. Son dernier sultan est envoyé en exil à Surabaya par les Néerlandais en 1832. L'ancienne capitale de Banten n'est plus qu'un gros bourg de pêcheurs.

Population et société

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Langues

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Carte linguistique de Java

Outre la langue nationale de l'Indonésie, l'indonésien, on parle à Java les langues régionales suivantes : lebetawi (uncréole malais parlé par lesJakartanais « autochtones »), lejavanais proprement dit, lesoundanais dans la partie ouest, et lemadurais dans l'île deMadura et une partie de l'est de Java.

Ces langues appartiennent toutes à la familleaustronésienne.

Groupes ethniques

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Données duBPS (2010)[4]
Groupe ethniquePopulation%
Javanais75 732 94555,44%
Soundanais35 208 42725,77%
Betawi6 751 1424,94%
Madurais6 670 9824,88%
Banten4 413 0633,23%
Cirebon1 862 5601,36%
Chinois d'Indonésie1 466 7971,07%
Autres4 504 6744,30%
Total136 610 590100%

Culture

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La princesseSitâ, dans une version dansée javanaise duRamayana
Article détaillé :Culture javanaise.

Pour décrire la culture traditionnelle à Java, il faut distinguer différentes dimensions.

Il y a d'abord le découpage « ethnique » : face à la culturejavanaise proprement dite, lesSundanais de l'ouest de Java, les Betawi deJakarta et lesMadurais de l'île voisine affirment une identité distincte, fondée notamment sur la langue. Mais dans l'ouest de l'île,Banten, de langue soundanaise, etCirebon où l'on parle un dialecte javanais, ainsi queJava oriental, également de langue javanaise, revendiquent aussi une culture distincte. En outre, il faut distinguer la culture duPasisir (la côte nord de Java) de celle de l'intérieur représentée surtout par les anciennes capitales royales que sontSurakarta etYogyakarta. Enfin, les régions « intermédiaires », comme le pays deBanyumas, qui marque la transition entre le pays Sunda et Java, ou la région de Banyuwangi, héritière de l'ancienne principauté hindouiste deBlambangan et longtemps sous influencebalinaise, ont leur caractère propre.

Voir aussi :Batik ~Gamelan ~Kriss ~Sunda

Religions et croyances

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Le lieu de méditation deSunyaragi àCirebon

Le motkejawen (deJawi, « Java ») désigne un ensemble d'éléments considérés comme propres à la culture javanaise. Il inclut des croyances et des pratiques antérieures à l'islam, qu'on pourrait qualifier de « religion traditionnelle » javanaise et qu'on appellekebatinan (de l'arabebathin, « intérieur, spirituel »). La loi indonésienne ne reconnaît pas lekejawen comme religion. LesSundanais aussi maintiennent une tradition de croyances et de pratiques antérieures à l'islam.

Article détaillé :Javanisme.

La majorité des Javanais au sens ethnique sont vraisemblablement musulmans, mais il n'existe aucune statistique sérieuse sur cette question. Les autres groupes ethniques de Java : Betawi (Jakartanais « autochtones »), Madurais etSoundanais, sont traditionnellement à majorité musulmane. Il existe encore quelques enclaves d'hindouisme à Java : dans la région de Banyuwangi, où vit une population appeléeOsing, dans le massif montagneux duTengger autour du volcanBromo, et sur le flanc ouest du volcan Lawu à l'est deSolo. Parmi les Javanais « de souche », le bouddhisme est marginal. LesIndonésiens d'origine chinoise sont généralement confucianistes ou chrétiens.

On ne connaît pas encore très bien les circonstances qui ont amené à l'introduction de concepts et de modèles culturels et religieux indiens à Java. On peut seulement constater leur présence au moins dès 450apr. J.-C., par une inscription ensanscrit et enécriture pallava trouvée à l'est de Jakarta. Les derniers princes hindouistes de Java se sont convertis à l'islam en 1770. Sur la côte sud de Java, dans le village de Balekambang, se trouve, à100 mètres de la plage, un îlot sur lequel on a construit un petit temple hindouiste, sur le modèle de Tanah Lot à Bali.

Il y a eu un royaume bouddhiste dans le centre de Java, qui a construit letemple de Borobudur. Il coexistait avec le royaumeshivaite deMataram qui a construitPrambanan.

Il est impossible de dater l'arrivée de l'islam à Java. Dans un mausolée à Leran près de Surabaya, il y a une stèle musulmane datée de 1082. Sur le site de la capitale du royaume de Majapahit, au sud-ouest de Surabaya, on trouve une série de tombes musulmanes dont la plus ancienne est datée de 1376 et est peut-être celle d'un membre de la famille royale. L'essor de la route de la soie maritime, contrôlée par des marchands musulmans, qui passait par l'archipel indonésien, amène ces marchands musulmans à jeter l'ancre dans les ports de la côte nord de Java. Les princes de ces ports trouvaient avantage à se convertir à l'islam, ce qui leur permettait d'entrer dans ce réseau marchand.Tomé Pires, un apothicaire de Lisbonne qui séjourne àMalacca de 1512 à 1515 (soit juste après la prise de la cité par les Portugais), note que tous les rois de Sumatra sont musulmans mais que ce n'est pas le cas des populations.

Quand on parle de religion, il faut avoir à l'esprit que celle-ci est observée par les souverains et leur entourage immédiat. La population, notamment dans les campagnes, est imprégnée de croyances et pratique des rites antérieurs à l'arrivée du bouddhisme, de l'hindouisme et de l'islam. Dans le cas de l'islam, on voit qu'entre la date de 1082 pour la stèle de Leran et celle de 1770 pour la conversion du dernier prince hindouiste de Blambangan, sa diffusion est un long processus, d'autant plus qu'il y a toujours aujourd'hui à Java des populations restées hindouistes.

Ce sont les Néerlandais qui introduisent le christianisme à Java, dans les villes où ils résident. La plus ancienne église de Java est la Gereja Sion à Jakarta, construite en 1695. Un métis, Coenrad Laurens Coolen, fonde en 1827 à Java oriental un village chrétien en marge de la communauté chrétienne de Surabaya. En 1855, un Javanais du nom de Tulung Wulung se convertit au protestantisme et voyage à travers Java pour évangéliser, contre l'avis des missionnaires et des autorités néerlandaises. Le cas le plus fameux est celui de Sadrach, un Javanais disciple de Tulung Wulung qui prend la tête d'une communauté chrétienne en 1876. Ces Javanais diffusent un christianisme lié au défrichement dans une Java encore couverte de forêts.

Enfin, il existe encore une synagogue à Surabaya, autour de laquelle se trouve une minuscule communauté juive d'origine irakienne.

Article détaillé :Islam en Indonésie.

Histoire

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Article détaillé :Histoire de Java.

En 3000av. J.-C. migrent des populations du littoral de la Chine du Sud vers Taiwan puis, en 2000av. J.-C., de Taiwan vers les Philippines, et de là vers Célèbes, Timor et les autres îles de l'archipel indonésien.

Rédigé et assemblé entre lesIIIe siècle av. J.-C. etIIIe siècleapr. J.-C., leRamayana mentionneYavadvipa, l'île du millet, et auIer siècleapr. J.-C. il existe à Java un réseau de cités-États portuaires qui commercent avec l’Inde et la Chine.

En 413apr. J.-C., le moine bouddhiste chinoisFaxian séjourne à « Ye-po-ti » (c'est-à-dire Yavadvipa). C'est aussi auVe siècleapr. J.-C. qu'apparaît leroyaume de Tarumanagara dans l'ouest de Java.

L'inscription de Canggal, dans le centre de Java, datant de 732, déclare que le roi Sanjaya deMataram a érigé un monument pVIIIe au Xe siècleour honorer Shiva. En 778, l'inscription de Kalasan, toujours dans le centre de l'île, mentionne un roiSailendra qui observe les rites bouddhiques.

Les temples dans le centre de Java, dontBorobudur le bouddhique etPrambanan le shivaite, sont construits aux VIIIe et IXe siècles

L'autorité du roiBalitung, qui règne de 899 à 910, s'étend sur le centre et l'est de Java en 907. En 928, le roiMpu Sindok transfère définitivement son palais à Java oriental.

En 1041, une inscription de Java oriental mentionne le roiAirlangga, fils du princebalinais Udayana, et en 1053, l’inscription deSdok Kok Thom auCambodge dit que le roi khmerJayavarman II, qui régna de 802 à 869, établit sa capitale en 802 après s'être libéré de la suzeraineté de « Java ».

AuXIe siècle, le centre du pouvoir passe au royaume deKediri, puis à celui deSingasari.

Un corps expéditionnaire sino-mongol débarque àJava oriental en 1292 et fonde le royaume deMajapahit, qui contrôle un territoire s'étendant jusqu'au centre de Java.

AuxXIVe et XVe siècles, Majapahit commerce avec le Cambodge, leChampa, la Chine, l'Inde, le Siam, le Vietnam (« Yawana »). L'amiral chinoisZheng He fait plusieurs fois escale dans les ports de Java. De 1333 à 1579 le royaume hindouistesundanais de Pajajaran àJava occidental contrôle les ports deBanten et Kalapa (la futureJakarta), et en 1478, Majapahit passe sous le contrôle des princes de Kediri. À la fin duXVe siècle, un Chinois musulman du nom de Cek Ko-po fondeDemak sur la côte nord de Java. Ce royaume à dominance musulmane entreprend la conquête duPasisir[5].

Gravure portugaise des alentours de 1540 tirée duCódice Casanatense montrant un couple javanais

En 1527, Fatahillah, un prince deCirebon, conquiert le port de Kalapa et y fondeJayakarta.

En 1583, Senopati, roi deMataram entreprend à son tour la conquête du centre de Java et duPasisir.Cornelis de Houtman fait escale àBanten en 1597.

La VOC (Vereenigde Oostindische Compagnie ou « Compagnie néerlandaise des Indes orientales » conquiert Jayakarta en 1619 et y fondeBatavia.

Le petit-fils de Senopati, qui prit le titre de Sultan Agung (« le grand sultan »), règne de 1613 à 1646. Il s'attaque au reste de Java. et fait deux fois le siège de Batavia, sans succès.

Des guerres de successions éclatent auXVIIe siècle dans le royaume de Mataram. Les rois s'endettent auprès de la VOC en mettant en gage leurs territoires duPasisir. DébutXVIIIe siècle, la VOC établit leBlandong, système de travail forcé pour l'exploitation duteck. En 1755, Mataram est divisé en deux royaumes par le traité de Giyanti :Surakarta etYogyakarta.

Les Hollandais ont introduit la production de plantes commerciales, dont la canne à sucre, le caoutchouc, lecafé, lethé et la quinine, à Java pendant ces années coloniales. Le café javanais a été largement plébiscité à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle. De nos jours, le mot "Java" est souvent utilisé dans la culture anglo-saxonne pour désigner le café[6].

En 1770, les princes de Blambangan se convertissent à l'islam.

À la suite de sa faillite en 1799, les actifs de la VOC sont repris par le gouvernement des Pays-Bas.

En 1807, durant lesguerres napoléoniennes, laRoyal Navy attaque les navires militaires néerlandais présents dans l'île. L'île est prise par les troupes britanniques auroyaume de Hollande en 1811. Trois ans plus tard, est rendue auroyaume uni des Pays-Bas à la suite de la signature dutraité anglo-néerlandais de 1814.

En 1825, le prince Diponegoro deYogyakarta prend les armes contre les Néerlandais. Cette « guerre de Java » prend fin en 1830 (15 000 morts dans l'armée néerlandaise, plus de 200 000 dans la population javanaise sur un peu plus de4 millions d'habitants).

AuXIXe siècle, les Néerlandais peuvent commencer la mise en valeur économique de l'île. Le gouverneur van den Bosch met en place un système de cultures (cultuurstelsel) forcées; une loi agraire ouvre Java à l'entreprise privée en 1870.

Transport

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Les transports à Java

Java est, avecSumatra, la seule île d'Indonésie à posséder un réseau ferré.

Tourisme

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Article détaillé :Tourisme en Indonésie.

Comme de nombreuses régions d'Indonésie, Java se caractérise par la beauté de ses paysages, l'agrément de son climat, l'originalité de ses cultures. L'île a un beau potentiel touristique, avec ses petites îles paradisiaques au large de sa côte nord telles lesîles Seribu, lesîles Karimunjawa et lesîles Kangean, ses plages de la côte sud, ses vestiges archéologiques dont les plus connus sont les temples deBorobudur, bouddhique, etPrambanan, shivaïte, ses anciennes villes princières commeCirebon,Surakarta (aussi appelée Solo) etYogyakarta où se maintient une culture de cour encore bien vivante, ses villages, ses cultures traditionnelles, ses nombreux volcans, ses réserves naturelles dont celle d'Ujung Kulon, où vivent les derniers spécimens de rhinocéros asiatique.

Sur3,5 millions de visiteurs étrangers ayant séjourné en hôtel en 2004, 90 000 ont séjourné àYogyakarta, principale destination touristique de Java, contre1,65 million àBali et 705 000 àJakarta[7].

Références

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  1. Forestier, Hubert et Dominique Guillaud,Des Austronésiens en Asie-Pacifique — Continuité et ruptures sur le chemin des migrations anciennes, inAséanie 16 (décembre 2005).
  2. Berthe, Louis,Parenté, pouvoir et mode de reproduction - Éléments pour une typologie des sociétés agricoles de l´Indonésie, inÉchanges et communications - Mélanges offerts à Claude Lévi-Strauss, (Jean Pouillon et Pierre Maranda éd.), Paris, (1968).
  3. BarthélemyCourmont, « Indonésie, archipel d’espoirs et d’incertitudes »,Le Débat,no 184,‎,p. 169–178(ISSN 0246-2346,DOI 10.3917/deba.184.0169).
  4. (id) Badan Pusat Statistik, « Kewarganegaraan, suku bangsa, agama dan bahasa sehari-hari penduduk Indonesia : Hasil sensus penduduk 2010 »[PDF],(consulté le)
  5. (en) Theodore G. Th. Pigeaud,Java in the 14th Century. A Study in Cultural History, The Hague, Martinus Nijhooff,
  6. « Qu’est ce que le café de Java ? Vous allez l’adorer ! », surCafe Addict(consulté le).
  7. « bps.go.id/sector/tourism/table… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).

Annexes

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Bibliographie

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Monts Semeru et Bromo
Centre deJakarta

Liens externes

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