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Émilien de Nantes

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Pour les articles homonymes, voirSaint Émilien etÉmilien (homonymie).

Émilien de Nantes
Biographie
NaissanceVIIe siècle
Nantes
Décès
Autun
Évêque de l'Église catholique
Évêque de Nantes
Précédent AmelonSalviusSuivant
Autres fonctions
Fonction laïque
Comte de Nantes
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Émilien de Nantes (†725) serait né àNantes d'une famillegallo-romaine et aurait étésoldat avant d'êtreévêque etcomte de Nantes[1].

C'est unsaintchrétien fêté le27 juin sous le nom desaint Émilien[2].

Histoire et tradition

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Au temps de sonépiscopat, lesmusulmans, sous le nom deSarrasins, menaçaient la religion chrétienne et les souverains européens. Il ne put demeurer insensible à tant de périls : il prêcha laguerre sainte, et prit les armes avec un grand nombre de ses fidèles. En vue de la ville d'Autun assiégée, àSaint-Forgeot, il remporta une première victoire, et fit son entrée dans Autun. Quelques jours après, il mettait l'ennemi en déroule àSaint-Pierre-l'Étrier, puis àCreuse-d'Auxy ; mais, cerné à Saint-Jean-de-Luze (depuis connu sous le nom deSaint-Émiland), par une formidable armée accourue deChâlons, il fut vaincu et tué dans la bataille près d'Autun (725)[3],[4]

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Voici comment lachronique[Laquelle ?] raconte sa mort :

« Il haranguait encore ses soldats lorsqu'un messager arriva à toute bride : « Seigneur, hâtez-vous, déjà les païens fondent sur votre peuple et sur votre armée, et les combattent avec fureur. »

Le saint pontife se confiant en Dieu s'arme du signe de la croix et dit : « Seigneur, je remets mon âme entre vos mains » ; puis il se précipite au combat en s'écriant :« Courage, soldats, remettez-vous de tout à Dieu ».

Or, il arriva queNympheus, homme d'une force et d'une taille merveilleuses s'offrit des premiers à sa rencontre. Emilien le voyant massacrer les chrétiens et les accabler de cruautés et d'outrages, s'élance courageusement contre lui, et le couvre de coups et de blessures.

Les païens accourent en grand nombre au secours de leur chef, le relevant de terre, et frappent le saint évêque de leurs épées et de leurs lances. Celui-ci ne cessait point d'exhorter les siens : « Ne craignez point la mort qui conduit à la vie ; au ciel un meilleur sort vous attend ; là est votre récompense ».

Disant ces mots, il exhale son dernier soupir. Sur l'ordre deNympheus, son corps est décapité. »

[réf. nécessaire]

Quelques années plus tard, dans les champs dePoitiers,Charles Martel broyait l'armée sarrasine, laquelle réduisit ses incursions futures au nord des Pyrénées à de plus humbles rapines.Les habitants d'Autun, pleins d'admiration et de reconnaissance pour de tels soldats, recueillirent pieusement leurs restes, les déposèrent dans des sarcophages en pierres monolithes, et élevèrent un oratoire sur le tombeau d’Émilien.

Vénération

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AuXIe siècle, les restes vénérés du saint furent transportés en l'église de Saint-Jean-de-Luz qui changea son nom en celui de Saint-Émilien.

Si à Nantes saint Émilien fut longtemps en oubli, ce fut parce qu'il mourut sur une terre éloignée, combattant auprès desFrancs, peu de temps avant que la ville ne devienne bretonne et qu'aucun monument ne le rappelait à notre souvenir.

En1856,monseigneur Jaquemet, évêque de Nantes, voulut établir son culte dans le diocèse ; il s'adressa à monseigneurde Marguerye, évêque d'Autun, et reçut des reliques du saint qui furent prélevées dans le trésor de l'église deSaint-Émiland (d'où l'on retira le « une côte entière, deux autres côtes non entières, une vertèbre lombaire presque entière, une phalange entière, tie notable d'un des os tibiaux péroné, un fragment de chair de la tête, un fragment de chair de la rotule droite »[5] ; il demanda une parégalement àRome que son nom soit inscrit au calendrier de l'église deNantes et sa fête célébrée dans le diocèse. Une paroisse venait d'être fondée ; elle eut l'insigne honneur de recevoir son nom et d'être placée sous son patronage : il s'agit deSaint-Émilien-de-Blain.

Source

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Bibliographie

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Références

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  1. « PRINCES et COMTES, seigneurs de Nantes » surinfobretagne.com
  2. Nominis : Saint Emilien
  3. (la)Jean-Barthélemy Hauréau,Gallia Christiana,vol. XIV Provincia Turonensi, Paris, Firmin-Didot,,p. 801 Ecclesia Nannetensis XXVI Aemilianus
  4. AbelCahour,Notice historique et critique sur saint Emilien, évêque de Nantes..., Mazeau,(lire en ligne).
  5. « De Saint-Émiland à Nantes en 1858 », article de Lucien Taupenot paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 116 de décembre 1998, pages 17 à 19.

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