Les travaux commencent mais subissent de nombreux retards, l'Andorrese solidarisant avec les positions des exploitants de Radio-Andorre. Enseptembre 1953, Vincent Auriol (co-prince) declare ne plus reconnaire lesyndic élu du conseil des Vallées. Les journaux espagnolsreprennent la dénonciation de "la plus grande violation de la souverainetéde la principauté d'Andorre depuis des siècles d'existence".Par la mise en place d'une commission interministérielle, l'Espagnese voit obligée d'intervenir dans les affaires d'Andorre, pour lapremière fois depuis le XIe siècle.
La station est finalement mise en service le 18 septembre 1958 dansun climat de forte tension. L'eveque d'Urgel (co-prince Espagnol) auraitautorisé deux heures d'emission par jour dans le seul but de maintenirle materiel en état de marche.
Un programme de musique ininterrompue est diffusé de 12h à14h et de 19h à 23h sur 376m avec 120 kW.
En France se déroule la campagne pour le referendum sur la nouvelleconstitution. La Dépèche de Toulouse fait campagne pour leNON.
Les émissions continuent sous le nom "Radiodiffusion des Valléesd'Andorre" et s'étoffent avec une animation en Francais et Catalan.Début 1960 les émissions ont lieu à 7h-9h et 12h-23h.L'exploitation est déficitaire.
Les négociations se poursuivent et finalement le 29 mars 1961,la SOFIRAD signe avec le conseil general des Vallées un contratde concession pour vingt ans. La station est renommée "Radio desVallées - Andorre 1".
En mai 1964 est inauguré l'emetteur du Pic Blanc (300 kW). Apartir de juillet 1964, la station retransmet les programmes de Radio-Monte-Carlo(sauf décrochages d'informations), jusqu'en novembre 1965.
En Aout 1966, la station prend le nom de SUD-RADIO.
L'existence des deux stations concurrentes continue.... sans que lescontrats de concession n'aient été ratifiés par lesco-princes ni reellement mis en oeuvre.
L'exploitation de Sud-Radio reste déficitaire jusqu'en 1970..
Fin 1972, Sud Radio dispose d'un nouvel emetteur dont la puissance aété portée à 900 kW, soit un triplement dela puissance.
Montée vers le Port d'Envalira. Le panneau Sud Radio (photo Mai1977)
(Extraits de "La Suéde appelle les DXers", sauf si la souceest indiquée):
Janvier 1983 : La Dépêchedu Midi annonce l'aboutissement imminent des négociations entrele gouvernement de la principauté et les services des deux co-princes.L'accord prévoit la constitution de l'ENAR, entité nationaleandorrane de radiodiffusion de droit public, chargée de gerer tousles biens, equipements, droits en frequences ou positions orbitales attribuéesà l'Andorre.. L'accord prevoit que la SOFIRAD qui détientSud Radio sera la version francaise de la voix de l'Andorre, mais une foisépongées les dettes dues aux coprinces et au conseil general.La station "nationalisée" par les andorrans est évaluéeà 27 millions de francs. Elle couvre largement les 12 millions d'arriéréset les 3,7 millions de location annuelle de la concession pour les quatreannées à venir. Sud Radio pourrait reprendre- si le voteintervient rapidement- vers la fin du mois. (AEM Nr 16, mars 83) :
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Février 1985 : Sud Radio emet sur 819 kHz depuisle Pic Blanc avec 300/600 kW. Actuellement en construction, trois emetteurssitués en France devraient fonctionner aussi sur 819 kHz pour lemois d'avril 1985. Ces emetteurs d'une puissance de 20 kW avec antenneparapluie Marconi seront situés à Gaure (31), Séron(65) etArveyre (33), ils seront synchroniséspar pilotage rubidium avec celui du Pic Blanc. Les programmes sont diffusésentre 05h00 et 22h30 locales.
Aout 1986 : Sud Radio est rapporté en FM sur 102(Pic du Midi), 104.7 (Albi/Carcassonne), 105.5 (Bordeaux) et 103.9 (Bayonne). (AEM 37)