Cet instrument est parfois attribué à Jean-Frédéric II Verschneider, mais il est clair qu'il a été pratiquement totalement reconstruit, probablement à deux reprises. D'ailleurs, la console est munie d'une plaque d'adresse Schwenkedel.
Historique
Le premier orgue de Hombourg a été installé en1780 : il venaitdes Trois-Epis, Eglise de la Visitation, et avait été construit parNicolas Boulay. On connaît le nom de son organiste en 1825 : Antoine Gerspacher. [IHOA]
Historique
En1863,Jean-Frédéric II Verschneider, de Puttelange, construisit un orgue neuf doté de deux claviers et 19 jeux. [IHOA] [ITOA]
Une transformation d'envergure a probablement été menée entre 1890 et 1930, car le positif a été déplacé, et on voit mal une telle opération se faire en 1957. [Visite]
Médard Barth parle d'un orgue neuf, de 25 jeux, construit par la maison Dalstein-Haerpfer. [Barth]
Historique
En1957,Curt Schwenkedel reconstruisit l'instrument. [IHOA]
Le positif était sûrement déjà intérieur avant ces travaux. C'est donc surtout la composition qui a été (fortement) transformée. L'inventaire technique de 1986 ne trouva que 3 ou 4 jeux attribuables à Verschneider dans l'instrument.
L'orgue a été relevé en1986 parChristian Guerrier. [IHOA]
Caractéristiques instrumentales
Console en fenêtre frontale. Bien qu'intérieur, le positif répond au premier clavier (comme s'il s'agissait d'un positif de dos). Tirants de jeux de section ronde, à pommeaux tournés, munis soit de porcelaines (où le nom deux jeux figure en vert pour le positif, en rouge pour le grand-orgue, et en noir pour la pédale), soit de pastilles en plastique. Ils sont disposés en deux lignes de part et d'autre des claviers. Le tirant de l'accouplement est placé à gauche, un peu plus haut. Pas de tirasse. Claviers blancs, à frontons droits, probablement de Verschneider. Pédalier de 1957.
Les tirants qui l'ont pas été altérés semblent être de Verschneider. ARoderen, on trouve les mêmes porcelaines bombées, un graphisme analogue, et le même code de couleur.
Le banc de Verschneider (prévu pour un pédalier de 25 notes) est conservé à la tribune ; ses pieds figurent une lyre.
Plaque d'adresse noire à lettre blanches, placée au centre, entre les deux claviers, et disant :
Mécanique à équerres.
Les sommiers (diatoniques) sont... par terre. On se demande où peut passer la mécanique. (En tous cas, la maintenance doit être extrêmement difficile.) Cette disposition curieuse ne peut s'expliquer que par la volonté de réduire la hauteur de l'instrument. Le plafond a peut-être été abaissé ?
Sources et bibliographie :
Remerciements à Raymond Moebel.
Photos du 26/10/2019 et données techniques.
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