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CURA : Accueil
Ce texte technique n'appartient pas initialement à ma thèse. Au début de l'an 2010, une réflexion sur le problème de la domification aux latitudes extrêmesm'a conduit à redéfinir le Milieu du Ciel ou Medium Caelum (MC) commele point écliptique de plus haute altitude, et non plus comme le point d'intersectionau sud entre l'écliptique et le méridien local. Une transformation radicale car dans une majorité de thèmes, les valorisations planétaires ainsi que lesmaisons s'en retrouvent métamorphosées, et douloureuse pour l'astrologue expérimenté car ce changement de paradigme implique une remise en cause de certitudesforgées au cours de dizaines d'années de pratique.
7. DESSINER LE CIEL
Le thème natal, tel qu'il est figuré par lesastrologues et dans leurs logiciels, ne représente en aucun casl'état du ciel à un moment donné,généralement le moment de naissance d'un individu, maisl'état d'un ciel conventionnel qui, dans la plupart des cas,défigure ce que l'on devrait attendre d'unereprésentation fiable des astres. On ne retrouve pas dans lethème ce qu'on "voit" dans le ciel, c'est-à-dire lespositions réelles apparentes des planètes. Lethème ne représente pas ce que l'on pourrait voir si lalumière solaire du jour, de l'aube ou du crépuscule negênait la vision. Et il ne s'agit pas des étoiles,constellations et nébuleuses, mais du petit nombre d'astresreprésentés sur la carte, c'est-à-dire des douzeplanètes du système solaire, incluse Cérès et Chiron(cf.Quels opérateurs cycliques en astrologie ?, CURA, 2010-2015).
Paradoxalement, les astronomes idéologues (ceux quicondamnent l'astrologie pour de mauvaises raisons) n'évoquentque rarement et toujours superficiellement cette question, et luipréfèrent des polémiques d'arrière-gardesans valeur. Car soulever sérieusement ce problèmenécessiterait d'envisager des transformations et des solutionsde rechange, et donc de faire le travail à la place desastrologues. [Par exemple dans un article zététicien demars 2006,les anti-astrologues reprochent à juste titre à l'auteured'une étude médiocre de ne pas tenir compte des latitudesplanétaires et de confondre les positions apparentesréelles des planètes avec leur projection surl'écliptique ; mais les zététiciens se gardentbien de dresser le thème de ce "ciel réel" et secontentent d'illustrer leurs propos par des thèmes calculés d'après lelogicielAstrolog,utilisé par les astrologues depuis plusieurs décennies, et ne faisant pasplus apparaître les dites latitudes !]
La difficulté à figurer correctement l'état duciel proche est due à plusieurs causes, et d'abord àcelle de représenter une sphère (tridimensionnelle) surune surface plane en tenant compte de deux repères : lespositions planétaires projetées sur l'écliptique,et les positions planétaires en domitude (dans les maisons). Lareprésentation du thème sur une surface planedépend des conventions de repérage et de projection de la sphère sur le plan.
Les astrologues médiévaux représentaient lethème dans un canevas circulaire et quadrangulaireprivilégiant les maisons ; les astrologues modernes (notammenteuropéens) ont tendance à préférer unereprésentation circulaire qui privilégie les signeszodiacaux. Mais dans les deux cas, les latitudes des astres ne sont pasprises en compte. Les longitudes habituellementreprésentées ne sont que des projections orthogonales despositions planétaires sur l'écliptique. Ce ne sont pasles positions planétaires réelles. Par exemple le 24 mars de l'anpassé 2009, à Paris à 6h43 (GMT+1), Mercure est donné à 27° desPoissons, à trois degrés au-dessus de l'Ascendant et enmaison XII. En réalité la planète est au-dessousde l'horizon, et ne s'est pas encore levée ! A l'inverseVénus est donnée à 9°30 du Bélier et enmaison I, bien au-dessous de l'ascendant. En réalité elles'est levée depuis plus d'une demi-heure, un peu aprèsMars et bien avant Uranus !
On en conclura qu'il y a quelque chose qui ne "tourne pas rond"dans la représentation traditionnelle que se transmettent lesastrologues depuis des siècles. Ce n'est pas même le système des Maisons et de laDomitude qu'il convient de réformer -- à supposer que lesastrologues puissent s'entendre sur la nature des "maisonsastrologiques" (cf. mon texte sur le Dominion et l'origine douteuse dusystème devenu classique des douze maisons) --, mais lespositions planétaires sur l'écliptique. Car mêmeles astrologues qui par prudence n'utilisent pas de système dedomification dans la représentation du thème, donnent,sur le cercle écliptique, une représentationfaussée des planètes qui ne correspond pas à laréalité, mais à un repérage astronomiqueconventionnel.
Dans les thèmes dressés pour le 24mars 2009 à 6h43 à Paris, les données deslogiciels astrologiques concordent (par exempleZET endomification Polich-Page et Astrodienst online en domification Placidus), mais nereprésentent pas les positions apparentes réelles desplanètes : en effet Mercure est sous l'horizon (donc logiquementsous l'ascendant) et Vénus est au-dessus, comme ilapparaît dans Stellarium. L'image 4 (Stellarium) montre le leverde Vénus une demi-heure avant, vers 6h11 (avecl'atmosphère). Uranus n'est pas encore levé !
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Autre exemple : Demain lundi de Pâques, le 5 avril à2:58:47 à Paris, la Lune se lève à 0°28 duCapricorne dans le thème classique. Cérès puisPluton sont représentés sous l'Ascendant, respectivementà 2°56 et 5°25 du Capricorne. En réalitéla Lune est sous l'horizon et n'est pas encore levée : c'estCérès qui est en train de se lever et Pluton estau-dessus de l'horizon, à 1°25 d'altitude.
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8. LA REPRÉSENTATION ORTHOGONALE DU THÈME
On peut préférer à la figuration circulaire duthème une représentation plus simple, orthogonale,prenant en compte les seules coordonnées écliptiques desplanètes, auxquelles peuvent être joints les Angles, plusdifficilement les maisons et les aspects. Aucun logiciel à maconnaissance ne propose un tel thème qui a l'avantage de ne pasfausser la perception des positions planétaires apparentes(à condition d'adopter une même échelle pour lesabscisses et les ordonnées), mais qui a l'inconvénient den'être pas circulaire. C'est une représentation acceptablepour des astrologues qui n'utiliseraient pas les Maisons. On peut aussipréférer aux coordonnées écliptiques, lescoordonnées équatoriales ou les horizontales, etreprésenter l'état du ciel proche à l'aide de l'unou l'autre de ces systèmes.
Kepler déclare au septième chapitre du livre IV de sesHarmonices Mundiêtre né au lever du 25e degré des Gémeaux età la culmination du 22e degré du Verseau : "oriebatur autem 25 Geminorum, culminabat 22 Aquarii".(Linz, Joannes Plancus, 1619, p.170). Ce qui se traduit, le jeudi 27décembre 1571 à Weil-der-Stadt à l'ouest deStuttgart, par une naissance à environ 14 heures 37. C'estl'heure communément admise.

ILLUSTRATIONS : Le thème orthogonal de Kepler, et le thème orthogonal au 24mars 2009 à 6h43 mettant en évidence la forte latitude de Vénus.
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9. LATITUDES ET LONGITUDES DÉRIVÉES
On parle communément de bande zodiacale, traditionnellementfixée à 17°, c'est-à-dire à 8°30 depart et d'autre de l'écliptique, laquelle s'adapte auxécarts latitudinaux des planètes du septénaire. Enréalité Vénus a une latitude pouvant atteindre8°50, ce qui devrait porter la traditionnelle bande zodiacaleà environ 18°. La Lune et Mercure ont une latitudeplanétaire maximale d'environ 5°, celle d'Uranus, laplanète la plus proche du plan de l'écliptique, estinférieure à 1°, celles de Jupiter et Neptuneinférieures à 2°, et celle de Saturne à3°. Mais Mars peut atteindre 7° de latitude au Sud (maisseulement 4°30 environ au Nord), et Pluton et Cérèss'en écartent davantage (plus de 17°). La prise en compte deces deux planètes réclame un élargissement de labande zodiacale à environ 35°. Cependant les positionsplanétaires représentées dans le thème nele sont pas "dans" cette bande zodiacale, mais "sur" un cercle quiélimine les données latitudinales.
Aucun astre à l'exception du Soleil n'est jamais vraimentsur l'écliptique, sauf aux points d'intersection de son plan derévolution avec l'écliptique (aux noeuds). On pourraitimaginer, afin de prendre en compte les latitudes planétaires,de redéfinir les positions écliptiques pour chaqueplanète. Ces corrections seraient sans objet ou nulles pour leSoleil (qui par définition n'a pas de latitude) et, en detrès rares cas, pour une planète traversant le planécliptique au passage de son noeud ascendant ou descendant.
La position de chaque planète ne serait plus définiepar sa projection invariablement orthogonale sur l'écliptique,mais par sa projection écliptique selon un axe recoupant leméridien, et plus exactement le point cardinal Sud (dans unthème septentrional) pour une planète au-dessus del'horizon et selon un axe recoupant le point cardinal Nord pour uneplanète en-dessous de l'horizon. Dans un thème austral,on inverserait les points cardinaux.
Ainsi dans l'exemple qui précède, Vénus seraità positionner à environ 14° des Poissons et non plusà 9°30 du Bélier. Mercure serait à environ2°30 du Bélier et non plus à 27° des Poissons.Ces données sont variables au cours de la journée et lesplanètes ne retrouveraient leur position écliptiqueclassique qu'au passage au méridien. Ainsi les planètesseraient rétrogrades à certains moments de leur cyclejournalier tout comme ces planètes l'étaient àcertains moments de leur cycle annuel, ce auquel l'astrologue s'esthabitué depuis des siècles.

Les projections orthogonales classiques (représentéesdans le thème habituel) ne tiennent pas compte des latitudes.Les projections "dérivées" ou "latitudinaires" restituentune image du ciel plus conforme au ciel théoriquement visible (sans l'atmosphère).
Bien évidemment un tel repérage est propre àchoquer nombre d'astrologues pour qui les projections perpendiculairesastronomiques sont un article de foi, mais peut-être moins lesastronomes qui observent le ciel tel qu'il apparaît sous leurslentilles. Mais le positionnement écliptique n'est qu'uneconvention de repérage et la solution des "longitudesdérivées" s'accorderait beaucoup mieux avec le ciel telqu'il apparaît au moment de l'observation. Les longitudesdérivées sont une sorte d'adaptation et de positionnementsur l'écliptique des planètes vue sous un repérage topocentrique.
Mais ce repérage présente un grave défaut etéchoue dans certains cas extrêmes, par exemple àRovaniemi en Finlande (une ville de 60.000 habitants à66°30N et 25°44E), chaque jour au moment précisoù l'écliptique se colle à l'horizon, autrementdit quand les plans de l'écliptique et de l'horizoncoïncident. Ce phénomène a lieu pour tous les lieuxgéographiques ayant une latitude d'environ 66°30,c'est-à-dire situés sur les cercles polaires arctique et antarctique.
10. LES THÈMES DE DOMITUDE ET LE DOUBLE-THÈME AZIMUTAL
Certains astrologues en France, s'inspirant de Dom Neroman(1884-1953), ont proposé de redoubler le thème classiqued'un second thème dit de domitude (Cahiers Conditionalistes 4,1981, Astralis 43, 1994, L'Astrologue 129, 2000, etc). Mais cestentatives de représentation, qui adaptent les systèmesde Campanus ou de Placidus, donnent une répartitiondisproportionnée et s'avèrent même impraticablesaux latitudes extrêmes, comme les thèmes classiquesfondés sur les mêmes modèles. De plus, on ne saitplus trop bien à quoi serviraient ces degrés de domitudecensés représenter la position exacte d'uneplanète en maison, ni quels aspects utiliser (longitude oudomitude), compte tenu de ces deux thèmes concurrents. Lapratique la plus répandue consiste à retenir les aspectscommuns à ces deux thèmes, au classique comme aunéromanien ou neo-néromanien. En réalité lethème de domitude n'est qu'une imitation du thèmeclassique en prenant pour base tel ou tel système dedomification déjà hautement questionnable. Les "aspectsen domitude" ne sont que des projections, comme le sont les aspectsentre les positions planétaires écliptiques. Ce ne sontpas les aspects réels apparents entre planètes (distancesangulaires) mais une approximation de ces distances. Il est possible deconstruire un thème de domitude pour chaque système dedomification existant. Par exemple dans le thème d'Alfred Adler,supposé né à Vienne en Autriche le 8février 1870 à 14h dans Astralis 43 (enréalité le 7 février à Rudolfsheimprès de Vienne et à une heure inconnue !), Pluton està 7° de la maison XII et Neptune est à 6° de lamaison XI (domification Campanus). Mais avec une domification Placidus,Pluton se retrouve à 28° de la maison XI et Neptune à26° de la maison X !
Autrement dit il y a autant de "thèmes de domitude"différents qu'il existe de systèmes de domification. Lethème dit de domitude est une sorte de vectorisation d'unsystème de domification, et présente les mêmesinconvénients et aberrations dans les situations extrêmesque le système de domification à partir duquel lethème est construit. Aucun de ces thèmes neprésentent les positions réelles des planètes dansla sphère locale, mais les positions biaisées par lesystème de domification pris en compte. C'est donc prendre leproblème à l'envers, car la question de la domification(c'est-à-dire du nombre et des limites des maisons astrales) nefait que complexifier la question. Les "longitudesdérivées", telles que je les ai proposées plushaut, pourraient être interprétées comme unetransposition des positions de domitude sur le thème classique.Elles ont au moins l'avantage sur ces données dites de domitudede ne dépendre d'aucun système de domification.
Un autre modèle consiste à dresser le thèmeà partir des longitudes classiques et des positions azimutalestopocentriques. Les cercles parallèles au méridiendéfiniraient une domification naturelle, dont les positionsécliptiques et les positions "en domitude" coïncident dansle cas extrême de Rovaniemi en Finlande, par exemple le 25février 2010 à 7h57. Dans cet exemple, les projectionsorthogonales sur l'écliptique et sur l'horizon sont les mêmes.
Reprenons le thème de Kepler. Le premier graphique (ci-dessousà gauche) est une synthèse entre le thème ancienclassique (organisation quadrangulaire) et le thème moderne(zodiaque circulaire). Mais les repères sont inversés :la bande zodiacale est à l'extérieur et les maisons sontintermédiaires et découpent la bande zodiacale en huitsecteurs. Le cercle intérieur indique les positions azimutalesdes planètes. Un demi-cercle grisé marque le dessous del'horizon (sous l'axe AS-DS). Le double cercle central rend compte despositions planétaires au-dessus ou en-dessous de l'horizon.[Cependant la planète Neptune devrait être placéeentre les deux cercles, car elle n'est pas encore levée]. Lesplanètes à l'intérieur de ce double cercle sontsous l'horizon (Jupiter, Mars, Cérès) ; lesplanètes hors de ce double-cercle sont au dessus. Les longitudesplanétaires (non indiquées) sont projetées sur labande zodiacale et les positions azimutales sont marquées par depetits ronds rouges sur le cercle central. Les huit maisonsrésultent d'un découpage arithmétique despositions azimutales d'après le méridien (le centre de lamaison III à 22.30° de part et d'autre du méridien,la maison IV de 22.30° à 67.30°, etc). A ce dispositifs'ajoutent les aspects au centre et la coloration des signes zodiacaux,selon les couleurs planétaires (cf. mon textePlanètes, Couleurs et Métaux,CURA 2000) transférés aux signes zodiacaux d'aprèsles Domiciles tels que je les ai exposés dans ma thèse de1993 (Lune-Cancer, Soleil-Lion, Vénus-Vierge, Neptune-Balance,etc. ; ).Enfin aux limites des signes (par exemple en haut de droiteà gauche : 48 Capricorne, 22 Verseau, 351 Poissons, etc) sontindiquées les projections azimutales qui marquent le début des signes tropiques.
Le second graphique (ci-dessous à droite) reprend grossièrementl'organisation du précédent avec l'indication deslongitudes et des latitudes. Mais les correspondances entre lespositions azimutales, signes zodiacaux et maisons ne sontqu'approximatives (et n'obéissent qu'à un canevasgéométrique n'ayant pas la prétention dereproduire les positions réelles). Cependant Neptune est cettefois correctement située entre les deux cercles, lesquelsmarquent sa position sous l'horizon, mais avec l'Ascendant en maisonVIII et non plus en maison I (ce qui s'avèreproblématique).
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De plus ce séduisant modèle azimutal échouelui aussi, cette fois à l'équateur, par exemple àQuito, ou mieux àCalacalíau nord de Quito (0N00, 78E30). En effet, sous ces latitudes, le plan de l'écliptique estparfois presque perpendiculaire au plan de l'horizon, et lesplanètes se situent toutes à peu près aumême endroit en projection orthogonale sur l'horizon. Lespositions azimutales ne diffèrent alors qu'en fonction deslatitudes des planètes. Pire : il n'existe plus qu'une seulemaison, celle contenant le méridien !
11. LE THÈME PAR LONGITUDES ET ALTITUDES
Comment en effet dresser un thème à la latitude deRovaniemi, ou encore à Longyearbyen en Norvège (78N13,15E39) ? Il n'est pas d'issue à la question de lareprésentation correcte du thème astrologique tant quen'est pas résolu ce problème technique.La seule issue à cette aporie technique millénaire nepeut venir que de la résolution simultanée duthème polaire et du thème équatorial. Aprèsavoir examiné plusieurs systèmes et dans lesrepérages astronomiques les plus variés, j'en suisarrivé à la conclusion qu'une représentationsatisfaisante du thème pouvait êtreappréhendée par un double repérage : leslongitudes écliptiques et les altitudes topocentriques.
L'altitude ou la hauteur d'un astre dépend du lieu oùest dressé le thème. C'est en quelque sorte une fonctionde la latitude géographique. Le 21 juin, au solsticed'été, la hauteur du Soleil au moment de sa culminationvaut 64°35' à Paris, elle est de 35°13' àLongyearbyen et de 66°21' à Quito. Le 22 septembre àl'équinoxe d'automne, le Soleil culmine à 41°23'à Paris, à 12°03' à Longyearbyen, et à89°37' à Quito (presque au zénith). Le 21décembre, au solstice d'hiver, le Soleil culmine à17°42' à Paris, à 66°47' à Quito, maisseulement à -11°39' à Longyearbyen (le soleil restesous l'horizon).
Dans le cas finlandais précédemmentévoqué (coïncidence des plans de l'écliptiqueet de l'horizon), l'altitude d'une planète se confond avec salatitude astronomique : les planètes de latitude positive sontau-dessus de l'horizon, celles de latitude négative sont au-dessous.Dans d'autres situations extrêmes, le plan del'écliptique peut être perpendiculaire à l'horizond'une part et au méridien d'autre part, partageant lasphère céleste en huit quadrants égaux. C'est lecas à Toliara au Madagascar (23N21, 43E40), un lieu situéà moins de 6' de latitude du tropique du Capricorne, le 7 juin2001 vers 1h04. Le Milieu du Ciel se rapproche du point zodiacal deplus haute altitude et du zénith. Dix secondes avant, à1:03:50, l'Ascendant est à 0° du Bélier et le MC à 0° du Capricorne.
Comme précédemment (cf. le double-thèmeazimutal), on peut inverser la représentationmédiévale classique du thème comme lareprésentation moderne, et dresser le thème dans undouble cadre : une bande carrée zodiacale extérieuremarquant les longitudes planétaires, et un double cercleintérieur cette fois servant de mesure à l'altitude desplanètes. Le double cercle est nécessaire afin dedistinguer, dans certains cas particuliers, les planètes qui sesituent au-dessus ou en-dessous de l'horizon (les planètes sousl'horizon seront placées entre les deux cercles, les autresà l'extérieur). A ce double repérage, il convientd'ajouter les limites des huit maisons d'après le systèmeque je préconise depuis quinze ans (cf. mon Dominion), et aucentre les aspects réels entre planètes, voire lesfigures harmoniques remarquables (en particulier les triangles etquadrilatères).
Les aspects réels (aussi appelés aspects en 3D) sontles distances angulaires mesurées sur la sphèrecéleste : elles sont indépendantes des systèmes decoordonnées et donc intègrent aussi bien les longitudesque les latitudes (voir "La pseudo conjonction Soleil-Pluton du 24décembre 2009", AfD 4). Les aspects réels, dans l'absoluc'est-à-dire sans orbe, sont très rares, quelles quesoient les naissances étudiées, en raison de la latitudedes astres.
Le logiciel Babylonia (version 1.2) de Rumen Kolev propose unschéma par longitudes et altitudes, sans les maisons, quiest une représentation esthétique du ciel plus qu'unvéritable thème (image de gauche). Dans le thèmede Kepler dressé par altitudes et longitudes (image au centre)les lignes rouges relient la longitude zodiacale à l'altitudetopocentrique. Les planètes sous l'horizon figurent entre lesdeux cercles centraux dans une zone gris bleutée. La zonecentrale est graduée selon l'altitude maximale (au nord) etminimale (au sud), variables selon les situations. Dans le cas deKepler, Jupiter dépasse en altitude le Milieu du Ciel classique,et Mars le FC. Les aspects et les figures sont à rajouter (et ilfaut corriger la légende : 14h37, et non 14h30). A Rovaniemi,dans l'exemple mentionné ci-dessus, au moment oùl'horizon se colle au zodiaque, les altitudes se confondent avec leslatitudes, et il devient nécessaire de graduer les cerclescentraux de manière discontinue. Ce modèle me sembleacceptable, compte tenu des hypothèses retenues (longitudesécliptiques, altitudes, huit maisons domifiéesd'après le modèle que j'ai proposé en 1999,aspects réels et figures planétaires ; cf. aussile thème altitudinal de la fondation du CURA).
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12. QUEL THÈME POUR LONGYEARBYEN ?
Des problèmes particuliers affectent les thèmesdressés sur les cercles polaires, aux latitudes d'environ66°30 nord ou sud, en raison de l'inclinaison du plan del'écliptique sur l'équateur céleste, d'environ23°30 et légèrement variable dans le temps.L'inclinaison varierait entre de 21°30 à 24°30 au coursd'une période de 41.000 ans selon le mathématicien etmétéorologiste serbeMilutinMilanković (1879-1958), ainsi que l'excentricité terrestre et la précession.
A ces latitudes, une fois par jour les plans de l'horizon et del'écliptique coïncident. Le soleil est à l'horizon,les planètes dont la latitude est positive se retrouventau-dessus de l'horizon et les autres en-dessous. L'Ascendant et leMilieu du Ciel sont sur l'horizon, l'Ascendant au nord, le Milieu duCiel à l'est. Aussi n'est-il pas exact de dire qu'il n'y a niAscendant ni Milieu du Ciel à ce moment : c'est vrai tout auplus pendant un fragment de seconde (cf. les articles de JosephFrederici parus dans les années 70 :Astrological Journal 16.3, 17.1-3-4, 19.4). C'est le cas de Rovaniemi en Finlande, déjà évoqué.
Mais que se passe-t-il à Longyearbyen, au-dessus du cercle polaire (78N22 ; 15E64) ? Situation de ce jour, 4 avril 2010 :



A minuit, Saturne, Mars, Vénus et Mercure sont au-dessus del'horizon : Saturne près du méridien au Sud, Mars auSud-Ouest culmine au-dessus de l'écliptique (latitude +2°49), Vénus et Mercure semblent aller se coucher au Nord.
A 0:18 Spica, à 2° au Sud de l'écliptique, se lève. Saturne vient de traverser le méridien.
A 2:12 Mercure et Vénus traversent le méridien auNord, puis commencent à l'élever au-dessus de l'horizon.
A 2:56 Spica qui n'a cessé de frôler l'horizon, se couche.
A 5:09 le Soleil se lève au Nord/Nord-Est.
A 5:19 la Lune traverse le méridien au Sud sous l'horizon :elle atteint sa culmination inférieure, son "enfouissement", à -14°21.
Entre 6:22 et 6:32 Cérès et Pluton passent à leur tour le méridien au Sud.
Vers 6:50 Uranus puis Jupiter se lèvent à l'Est au moment où Saturne se couche à l'Ouest.
A 8:35 Mars traverse le méridien au Nord à 10° au-dessus de l'horizon.
A 10:09 Neptune, à 0°46 sous l'horizon, traverse leméridien au Sud mais ne parvient pas à se lever. Al'inverse, Regulus, sur l'horizon au Nord, ne parvient pas à se coucher.
A 15:34 Jupiter se couche au Sud-Ouest.
A 17:32 Uranus se couche à l'Ouest au moment où Saturne se lève à l'opposite.
Avant 18:00 la Lune traverse le méridien au Nord sous l'horizon, suivie de Cérès et Pluton.
A 20:34 Mars passe le méridien au Sud et culmine à 34° au-dessus de l'horizon.
A 20:58 le Soleil se couche au Nord/Nord-Ouest.
Durant toute la journée, Mars, Vénus et Mercure sontrestées au-dessus de l'horizon, s'élevant aprèsleur passage au méridien au Nord et s'abaissant aprèsleur passage au Sud. Dans cet exemple, les planètes selèvent à l'Est mais en réalité auDescendant, et l'écliptique culmine au Nord et non plus au Sud.
Plus généralement, si l'Ascendant est définicomme le point de l'écliptique qui se lève, il esttoujours situé dans la moitié orientale de l'horizon.Mais au-dessus du cercle polaire le MC peut se situer sous l'horizon etles signes zodiacaux se lever dans l'ordre inverse de leur leverhabituel. Si en revanche l'Ascendant est redéfini comme le pointde l'écliptique situé à l'est de la zoneécliptique sub-horizontale (incluant le MC), alors, dans cesmêmes situations extrêmes, il peut se retrouver dans lapartie occidentale de l'horizon avec un MC au Nord.
Cette seconde hypothèse me semble beaucoup plussatisfaisante que la première, car l'orientation du thème(tourné vers le Nord ou le Sud) n'est qu'une question deconvention. Pour les thèmes dressés dansl'hémisphère Sud, il est communément admis quel'orientation du point d'observation doive être inversée(cartes orientées au Nord). Cette reconsidération de l'Ascendant est enréalité dépendante de celle du Milieu du Ciel.Comment le dit Milieu du Ciel pourrait-il se retrouver sous l'horizonalors que son point inverse serait au-dessus? Cette situation absurdeest dépendante de la définition des Angles, et enparticulier de celle du Milieu du Ciel. Ainsi ce ne serait pasl'Ascendant qui est en cause, comme il l'est souvent affirmé(par exemple Frederici), mais le Milieu du Ciel (Medium coeli).
Je suggère de considérer, pour toute situationcéleste, la portion de l'écliptique qui se situeau-dessus de l'horizon quelle que soit sa localisation cardinale.Le Milieu du Ciel sera alors, non plus l'intersection duméridien local avec le plan de l'écliptique, mais plussimplement le point de l'écliptique de plus haute altitude,c'est-à-dire le plus haut point de l'écliptiquemesuré depuis l'horizon en allant vers le zénith.L'Ascendant et le Descendant seront alors définis comme lesintersections à l'Est et à l'Ouest de l'écliptiqueet de l'horizon. L'Ascendant et le nouveau Milieu du Ciel seronttoujours situés à angle droit l'un de l'autre (à90°) aussi bien dans le ciel réel que dans le thème.Le plus haut point de l'écliptique dans un thème esttoujours le point situé à 90° de l'Ascendant,sur l'écliptique,et non le traditionnel MC situé au méridien comme on lecroit souvent. Celui-ci est le point d'intersection avecl'écliptique, où les planètes atteignent, chacuneà leur tour, leur plus haute altitude. Une planète auméridien est à sa culmination, elle n'est pas au plushaut point de l'écliptique, donc pas au point culminant dans lethème !
Le 22 mars 2010 un peu après 10h58 à Paris (GMT+1),le Soleil "culmine au MC" à 35°24', qui est bien le plushaut point d'altitude écliptique. En revanche Neptune qui vientde passer le méridien (à 29°31 de hauteur) n'estqu'à une altitude de 28°11, inférieure àcelles de Mercure, Vénus, Jupiter et Uranus.

Cette conception du MC ou du ME (Milieu de l'Écliptique)résout en même temps la procédure de domificationà adopter : en raison de l'orthogonalité des Angles, lesMaisons astrales peuvent être naturellement réparties partranches égales sur l'écliptique sans qu'il y aitconcurrence entre l'AS et le MC. Autrement dit la répartitionà portions égales des Maisons à partir del'Ascendant ou à partir du Milieu du Ciel se confondent.
Le Milieu du Ciel (ou Milieu del'Écliptique) est le point écliptique de plus hautealtitude. L'Ascendant est l'intersection de l'horizon et del'écliptique à l'Est du Milieu du Ciel.
Ces définitions conviennent sous toutes les latitudes. Leseul cas particulier concerne les ciels des cercles polaires au momentoù le plan de l'écliptique se colle à celui del'horizon. A l'instant T - 1, le MC se situe quelque part àl'Ouest, puis quelques secondes après la fusion le MCréapparaît quelque part à l'Est, par exemple dansle cas déjà signalé de Rovaniemi en Finlande, le25 février 2010 entre 7h55 et 8h. Ce cas de figure n'est pasgênant et illustre simplement la situation particulièrequi advient une fois par jour sous ces latitudes.
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A 8 heures, Uranus, Vénus, Jupiter, Neptune et Mercure sont toutes près du MC à l'Estmais sous l'horizonen raison de leurs latitudes négatives. Saturne et Mars,à l'opposite, ont une latitude positive : elles apparaissentau-dessus de l'horizon. D'où l'intérêt de rajouter dans la construction des thèmesune double bande circulairemarquant la présence d'une planète sous ou au-dessus de l'horizon.Ce double cercle n'étant pas programmé par les logiciels,on rajoutera des flèches indiquant la position réelle dela planète par rapport à l'horizon. Dans l'exempleillustré qui suit, ce sont les positions géocentriquesqui ont été calculées, et la Lune locale (positiontopocentrique) est bien sous l'horizon, à environ -1°d'altitude (et non à +0°01 comme indiqué dans les données).

13. LA DOMIFICATION DES HUIT MAISONS ONTOLOGIQUES
Dans une récente série d'articles publiés dansune revue londonienne entre 2001 et 2005, Michael Wackford,réussit à surfer avec brio parmi différentssystèmes mais ne débouche malheureusement sur aucunesolution, incitant ses lecteurs à penser qu'il n'en existeaucune et que toutes les méthodes sont faillibles. Cetastrologue se garde par ailleurs d'examiner sérieusement lessystèmes qui divisent directement l'écliptique. Mais latechnique et le discours ne font pas la musique. L'auteur qui ignoremon article (comme il est d'usage danscette revue britannique), celui de l'irlandaisCyril Fagan, et plusgénéralement la division en huit secteurs, évitesoigneusement de se poser les questions essentielles, à savoirl'origine des maisons astrales, leur nombre, leur sens de rotation, laquestion des latitudes planétaires, voire la question de ladéfinition du MC.
Ralph W. Holden présente dans son ouvrage de 1977 (The elements of house division,Fowler, Romford, UK) quinze systèmes de domificationrépartis en trois catégories : les systèmes quidivisent l'écliptique (Maisons égales par l'AS ou ModusAequalis, Porphyrus, Graduation naturelle, Maisons égales par leMC), ceux qui divisent spatialement la sphère céleste(Campanus, Regiomontanus, Morinus, Rotation axiale, MéthodeZénithale, Division au Point Est) et ceux fondés sur unedivision temporelle des arcs diurnes des planètes (Alcabitius,Placidus, Koch, Topocentrique). Holden n'évoque pas la questiondes huit maisons, mais en 1977 il n'y a que six ans que Cyril Faganavait fait paraître son ouvrageAstrological Origins, dans lequel il ne défend que mollement la domification en huit secteurs (cf. la discussion de l'Oktotopos sur l'Astrowiki allemand(pas d'article consacré à cette question sur l'Astrowikianglais, et pas d'Astrowiki français du tout) et l'article deWojciech Jozwiak,Newly Conceived Houses, réédité au CURA).
Les domifications temporelles par trisection des arcs diurnes, bienqu'impraticables ou absurdes à partir de 66° de latitude,ont la préférence des astrologues. L'exigence de latemporalité des maisons -- qui résultentétymologiquement d'une sectorisation de l'espace (elles sontdomus,loci outopoi)-- ne se justifie pas, d'autant plus qu'en raison del'excentricité de l'orbite terrestre, le zodiaque solairen'obéit pas lui-même à cette logique temporelle(l'été dure presque 94 jours, l'hiver seulement 89 jours).
Holden discute Frederici (p.120), évoque lesproblèmes d'interception et de latitude (p.107-117) quiaffectent particulièrement les systèmes des deuxdernières catégories (domification spatiale etdomification temporelle), et conclut (p.129 sq.) à lasupériorité des systèmes qui divisentl'écliptique, lesquels échappent aux difficultéssus-mentionnées. Et notamment le Modus Aequalis, le plus anciensystème de domification du thème, obtient sapréférence. Il semblerait que les systèmesultérieurs, de plus en plus sophistiqués jusqu'aurécent système du polonais Bogdan Krusinski, se bornentà complexifier les repères et ne soient pas en mesure derésoudre les problèmes posés par la domificationsous toutes les latitudes. Au final, il apparaît que tous cessystèmes résultent de raffinements mathématiquesinutiles qui ne font qu'obscurcir la réalité.
J'ai présenté le système des huit Maisonsastrales qui s'inspire d'un Oktatopos dont l'origine grecque estquestionnable, dans la revue Astralis dès 1987, puis dans mathèse de doctorat (1993) et dans l'article "Les 8 Maisons", paruau CURA en 1999. La domification proposée en 1999,préconise l'utilisation d'un point médian situéentre l'ascendant et le point Est, permettant a priori de domifier lethème même aux latitudes extrêmes. A supposer quel'Ascendant se situe bien à l'Est entre le MC et le FC,intersections du méridien local avec le plan del'écliptique, les maisons paires II, IV, VI et VIII ont uneétendue écliptique, même dans les casextrêmes, qui varie entre 28° et 62°. Le MC est toujoursplacé en maison III. En revanche l'Ascendant peut dériveret être situé en maison II ou en maison VIII.
Je réfute désormais ce calcul des huit Maisons ontologiques, que j'aiexposé en 1993 à la Sorbonne et au CURA en 1999, mais présentécomme provisoire. Les analyses précédentes montrent qu'ilest inutile de calculer un point médian intermédiaire etque les maisons égales autorisent une domification naturelle etsimple, s'appuyant sur une nouvelle définition du Milieu duCiel, applicable sous toutes les latitudes. Les huit maisons sesuccédent dans le sens de l'horloge et les Angles AS, MC, DS etFC sont situés au centre des maisons I, III, V et VI dans laconstruction octuple. Les Maisons résultent d'unecompartimentation de la sphère locale, tenant compte à lafois de la position géocentrique des planètes, de leursituation topocentrique, et dans un espace dépendant aussi de sasituation zodiacale.
Les Angles marquent des zones particulières dans lemouvement journalier d'une planète : son lever, sa culmination,son coucher et sa culmination inférieure. Il n'existe aucunterme acceptable pour désigner la culmination inférieure ou passageau fond du ciel,hupogeion : je propose le termeenfouissement.Les Grecs qualifiaient de "Souterraine" la maison astrale associée à cette situation.
On a toujours voulu relier les Angles au système des Maisonsselon le dogme stipulant que l'Ascendant devait représenter lapointe de la maison I. Cette conception est erronée. Rienn'oblige les Angles à se situer au début des Maisons (auxcuspides) plutôt qu'en leur milieu, ni même que tel angledoive être corrélé à telle maison,même s'il existe une logique temporelle et structurelle dans lasuccession des huit maisons, développée dans mon texte de1999.
Ce sont les astrologues-astronomes de Mésopotamie qui lespremiers ont observé que les planètes situéesà ces angles, et donc à ces moments de leur cyclejournalier, avaient une force particulière. A cetteépoque les Maisons n'existaient pas ; elles sont probablementune invention grecque tardive, laquelle nous est parvenuedéformée dans les premiers textes qui en font mention.
Certains logiciels proposent une répartition en huitsecteurs, mais les Angles sont mal définis et il enrésulte des disfonctionnements. Ainsi le logicielnew-zélandais Janus donne des positions inverséesau-dessus et en-dessous de l'horizon : dans un thèmecalculé pour un endroit proche de Longyearbyen, le 27décembre 2009 à 13 heures 51, Mars, la Lune et Uranus,les seules planètes apparaissant au-dessus de l'horizon, seretrouvent en-dessous ! (A comparer avecZET etStellarium qui présentent un thème ou un ciel plus conformes à la réalité).



La domification en huit secteurs égaux présente desavantages pratiques, techniques et théoriques importants.Pratiquement, un logiciel bien conçu devrait permettrede domifier un thème avec les 8 maisons astrales.L'orthogonalité des Angles résout la question desParanatellonta,ces corps célestes, astres ou groupements d'astres qui selèvent, culminent ou se couchent en même temps. Ainsi,l'aporie concernant la dualité entre les Planètes enAspect et les Paranatellonta, évoquée par Robert Handdans sesEssays on Astrology (p.98-101), est résolue,puisque les passages des planètes à l'horizon, àla "culmination" (au nouveau MC) et à l'enfouissement, sesituent en conjonction, opposition ou quadrature si les latitudesplanétaires sont faibles. Autrement dit les "Parans" qui sontles liaisons angulaires mettant en jeu les Paranatellonta, ne sont plusque des cas particuliers des aspects classiques.
Une autre conséquence concerne la division par quatre, baseontologique de l'astrologie, qui irrigue désormais lasélection des aspects. En effet la conjonction et l'opposition,le carré (ou quadrature), le semi-carré (ou octile) et lesesqui-carré ou tri-octile (135°) deviennent les aspects majeurs illustrant cette logiquequaternaire (division du cercle par 2, 4 et 8). On retrouve unepratique courante influencée par l'allemand Alfred Witte quipréconisait de dresser le thème sur un cercle de 90°(Dial). Mais la graduation par secteurs égaux à partird'un Ascendant fictivement situé au début de la Balance,est remplacée par une répartition équivalente maispar huit et non plus par douze, et à partir de l'Ascendantréel.
Il en résulte que le nouveau thème, obligatoirementcomposite compte tenu de la représentation en deux dimensions dece qui devrait l'être en trois, rassemble quatre systèmesde repérage : les positions planétaires apparentes parrapport à l'horizon (mesurées par l'altitude, mais nonencore figurables dans les logiciels actuels), les projectionsorthogonales des positions planétaires sur l'écliptique(Zodiaque), les distances angulaires entre planètes(caractérisant à la fois les aspects entre deuxplanètes et les figures entre plusieurs planètes), et lesdélimitations égales des huit maisons astrales àpartir d'angles orthogonaux. Il synthétise l'ensemble deséléments nécessaires à l'interprétation, correspond mieux à laréalité céleste visible que ceux proposéspar les programmes et logiciels actuels, et est surtout uneconséquence de lanature quaternaire de l'astrologie, commeje n'ai cessé de m'efforcer de le montrer depuis plus de 20 ans.

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