AccueilHors-sériesHors-série n° 15Des bourgs salicoles du haut Moye...
1La plupart des agglomérations secondaires antiques de Franche-Comté semblent connaître une lente atonie de leur occupation dans l’Antiquité tardive, au point que l’historiographie a longtemps véhiculé l’image négative d’un abandon dû au choc des « invasions barbares ».À Luxeuil comme à Mandeure, les recherches récentes révèlent au contraire un certain dynamisme des occupations lors du premier Moyen Âge. D’autres centres urbains connaissent un destin singulier par un remarquable développement qui se manifeste notamment par la présence de plusieurs églises, dans une zone de peuplement dense traversée par de grands itinéraires hérités de l’Antiquité. Données archéologiques et mentions textuelles précoces d’exploitation du sel à Grozon, Salins-les-Bains et Lons-le-Saunier permettent de lier ce développement à cette richesse de premier plan, « l’or blanc » qui joue dès lors un rôle majeur dans l’émergence de ces bourgs du haut Moyen Âge. L’implantation de sites fortifiés de hauteur dans leur environnement immédiat souligne l’importance du sel et de son contrôle dans les enjeux économiques et stratégiques.
2La question de l’exploitation des sources salées n’a cessé de hanter en quelque sorte historiens et archéologues depuis lexviiie siècle, aidés en cela par la renommée des salaisons exportées de Séquanie, mentionnée par le géographe duier siècle ap. J.-C. Strabon :(…) c’est de chez ce peuple que provient le meilleur porc salé qu’on expédie à Rome1. En développant un programme de recherche sur les sources salées, les préhistoriens ont démontré que les exploitations de sources salées débutent dès le Néolithique et qu’elles jouent un rôle de premier plan tout au long des âges des métaux jusqu’à la fin de l’Indépendance gauloise2. La période antique affiche un hiatus dans les séquences stratigraphiques et les datations radiocarbone, comme si les Romains avaient interdit l’exploitation régionale du sel pour favoriser la vente de sel méditerranéen3. Sitôt l’affaiblissement de l’Empire, on assiste à un redémarrage des salines avec une montée en puissance tout au long du Moyen Âge. L’exploitation des sources salées a polarisé l’occupation et structuré le territoire tout au long de ces millénaires, avec des habitats fortifiés de hauteur, puis desoppida fonctionnant comme des places d’échange et de pouvoir. Les historiens ont depuis longtemps souligné le rôle primordial tenu par ces productions de sel dans le développement de ces bourgs médiévaux et dans l’économie de la Comté. Il est donc temps que les archéologues s’approprient cette problématique, entre Antiquité et Moyen Âge, en croisant les données de terrain et les sources textuelles, dans une approche spatiale de l’occupation et sur la longue durée.
3Ces trois agglomérations antiques en bordure occidental du massif du Jura et aux origines plus anciennes ont une étymologie évidente qui ne laisse pas indifférent, au moins pour les deux premières localités. Elles se singularisent par des occupations particulièrement longues et particulièrement denses de la fin de l’Antiquité au premier Moyen Âge, constituant de véritables pôles attractifs et économiques. Lons-le-Saunier est citée commeoppidum en 1097, et candidate avec Salins-les-Bains au titre de capitale dupagus de Scotingue (ou d’Escuens), sous l’apanage direct des comtes de Bourgogne. La ville, au débouché de la reculée de la Vallière et à un carrefour de voies, se distingue par l’inhumation de l’évêque de Besançon Désiré, à la fin duive ou au début duve siècle de notre ère, et correspond à un jalon des plus précoces d’implantation d’une communauté chrétienne dans le Jura. L’exploitation du sel est mentionnée une première fois dans un diplôme daté de 855-869, par lequel Lothaire II donne à l’archevêque de Besançon lesalarium de Lons-le-Saunier4. Sur un axe majeur de franchissement du massif qui emprunte la reculée de la Furieuse, Salins-les-Bains polarise une occupation élitaire depuis la protohistoire avec le Camp du Château5 jusqu’à l’établissement fortifié alto-médiéval de Château-sur-Salins6. La ville, traditionnellement identifiée comme étant le lieu d’approvisionnement en sel des moines du Jura rapporté par laVie des Pères du Jura7 dans la dernière décennie duvesiècle, affiche un dynamisme par l’importance, entre autres, de son équipement ecclésial et la présence d’uncastrum mentionné au moins à la période carolingienne. Grozon s’implante à proximité d’une cuvette marécageuse marquée par des sources salées mentionnées dans les textes depuis leviiie siècle (areas in salinis crausone, testament de l’abbé de Flavigny en 722). Le récolement des données accumulées depuis la fin duxviiie siècle,complété par des acquisitions géophysiques et des opérations de terrain donnent une assez bonne lecture de l’occupation sur la durée, avec pas moins de cinq églises présumées du haut Moyen Âge8. L’emplacement du barrage et du cendrier en forme de fer à cheval de la saline a pu être relevé et plusieurs carottages réalisés avec des charbons jusqu’à une profondeur de 10,25 m. Les datations radiocarbone montrent que l’exploitation du sel pourrait remonter au Néolithique moyen, elle est assurée au Bronze moyen et se poursuivrait jusqu’à La Tène D2, puis, après une interruption à la période gallo-romaine, reprendrait au haut Moyen Âge entre les années 684-874 à 1,20 m de profondeur9. Cette dernière localité, aujourd’hui très rurale, offre donc un potentiel d’étude incomparable, contrairement à Salins-les-Bains et Lons-le-Saunier où les accumulations cendro-charbonneuses issues des exploitations atteignent des épaisseurs considérables, de l’ordre de 6 à 12 m, limitant singulièrement l’accès aux niveaux archéologiques.
4Plusieurs diagnostics archéologiques ont donné lieu récemment à la découverte de vestiges appartenant vraisemblablement à une saline du haut Moyen Âge10, tandis qu’un puits et une structure de chauffe insérés dans des accumulations cendro-charbonneuse antérieures auxiiie siècle étaient aperçus dans un suivi de travaux de réseau d’eau11. C’est finalement la fouille d’une emprise modeste de 600 m2, au cœur du village, qui a donné l’occasion d’étudier d’exceptionnels témoignages d’occupation de la période mérovingienne12, caractérisés par les vestiges de bâtiments en dessous d’épaisses accumulations cendro-charbonneuses liées à l’activité d’une saline du haut Moyen Âge (fig. 1 à 3).
Fig. 1 - Localisation générale de la fouille rue des Salines au cœur du village de Grozon (Com’Air).
Fig. 2 - Situation de la fouille dans le bourg du haut Moyen Âge (étoile rouge), avec localisation des opérations archéologiques et du barrage en fer à cheval lié à la saline. Tremessis provenant de Grozon (DAO : D. Billoin, N. Coquet).
Fig. 3 - La fouille en cours dans un milieu en anaérobie, avec au premier plan les sablières basses en chêne d’un bâtiment muni d’encoches et de mortaises pour les élévations (cliché P. Haut).
5La forte densité de structures correspond pour l’essentiel à l’implantation de bâtiments organisés le long d’un axe de circulation qui se pérennise jusqu’à nos jours par la rue des Salines (fig. 4). Une première occupation est documentée uniquement par des pièces de bois d’architecture et des fragments erratiques (débris de planches) que les datations dendrochronologiques situent entre la fin duve et la première moitié duvie siècle.
Fig. 4 - Plan général des vestiges desvie-viie siècles de la rue des Salines, tout états confondus (DAO : D. Billoin, V. Bourson).
6La phase suivante, à une profondeur moyenne de 1,60 m sous la surface actuelle, se caractérise par l’implantation d’un bassin et de quatre bâtiments matérialisés par des sols intérieurs et des sablières basses, parfois associées à des solins calcaires. Les analyses placent ces constructions dans le dernier tiers duvie et les premières décennies du siècle suivant. Par la suite, de nouveaux bâtiments sont construits, sensiblement au même emplacement et selon une même organisation. Le bois tient toujours une place prépondérante comme en témoigne un grand bâtiment édifié sur sablières basses, compartimenté en plusieurs pièces et intégrant un foyer central (fig. 4, n° 72). Apparaissent à cette époque des bâtiments plus étroits sur solins maçonnés (fig. 4, n° 55 et fig. 5, par exemple) sans que l’on puisse toutefois suivre une véritable évolution des modes de construction.
7L’image générale qui en ressort est celle d’une portion d’un quartier à vocation artisanale évoluant au fil du temps, avec au moins deux phases successives s’échelonnant de la première moitié duvie siècle jusqu’à la fin duviie siècle ou au début du siècle suivant. Les bâtiments se succèdent sensiblement au même emplacement, dans un remarquable état de conservation, tous les bois étant préservés dans ce milieu anaérobie, permettant de documenter des constructions jamais observées sur le territoire national (fig. 4).
8Un bâtiment quadrangulaire de 6,6 m sur 8,4 m, tout à fait hors norme pour la période, se singularise par des élévations maçonnées en moellons calibrés sur 1 m de hauteur et l’imposante structure de chauffe qu’il abrite (fig. 4, bâtiment n° 68 et fig. 6).
9La portion de maçonnerie accolée sur l’un de ses côtés (M.66) semble correspondre au support d’une volée d’escalier permettant l’accès, sinon à un étage, du moins à la partie haute de l’édifice, peut-être en lien avec la gestion d’évacuation des fumées sous une toiture de tuiles à la romaine. Ces caractéristiques singulières renvoient à une activité artisanale pour un édifice qui ne connaît aucun parallèle pour la période alto-médiévale. Sa situation à proximité de la rue offrait un accès aisé, notamment pour l’alimentation en combustible de la structure de chauffe, également sans équivalent archéologique. Non loin, la présence d’un puits de captage des eaux salées, de 2,70 m de diamètre, à cuvelage de planches en sapin datées de l’année 662 (fig. 4 et fig. 7), livre des pièces fragmentées de roues et d’engrenages en bois qui évoquent un dispositif de puisage.
10Le plan et les particularités de cet édifice trouvent de troublantes similitudes avec une miniature duxviiie siècle représentant un bâtiment de chauffe des salines de Salins-les-Bains, toute proches : une structure de chauffe est figurée à un emplacement similaire et un négatif boisé pouvant correspondre au bassin en planches adossé à l’un des murs de la pièce (fig. 8). Malgré l’anachronisme certain, la comparaison paraît pertinente, d’autant que le principe de fabrication du sel ne semble pas avoir changé au cours du Moyen Âge, hormis quelques innovations techniques qui concernent surtout les matériaux employés et la taille plus conséquente des installations.
Fig. 8 - Comparaison du bâtiment de chauffe mérovingien avec une miniature figurant une berne en perspective de Salins-les-Bains, 1718.
11Les nombreux vestiges en bois ont fait l’objet d’une analyse la plus exhaustive possible : relevés, mode de débitage et mode d’assemblage, détermination d’essence, datation, fonction… La majorité des bois est en chêne, excepté deux planches en hêtre, le cuvelage du puits et des douelles de tonneaux en remploi, en sapin. La datation des vestiges de sablières basses des bâtiments à pans de bois (fig. 9), du bassin et du puits a mis en évidence trois grandes phases de construction sur environ un siècle : entre 555 et 662.
Fig. 9 - Dispositif de seuil de porte dans une sablière basse en chêne en cours de dégagement (cliché D. Billoin)
12Les aubiers étant quasi-systématiquement purgés par le charpentier, les dates d’abattage ne peuvent atteindre une précision à l’année près. Mais les enjeux de la fouille étaient avant tout de mettre en valeur ce site, exceptionnel par la conservation de ses vestiges en bois,qui offre la possibilité d’une restitution des édifices et de ce fait s’avère très important pour la connaissance des salines et des techniques de construction de cette période (fig. 10).
13Le site de Grozon est également très précieux pour le développement des références en dendrochronologie, tributaires des programmes de recherches, des fouilles et des chantiers de restauration et d’aménagement des territoires. Les périodes mérovingienne et carolingienne sont encore en effet peu présentes à l’échelle de la France dans les bases de données. Pour la Franche-Comté, il s’agit même de la première étude de cette ampleur, qui permet d’initier un premier référentiel régional, lequel pourra être intégré à l’avenir à diverses thématiques de recherche, par exemple en paléo-environnement sur l’impact de l’homme sur les forêts.
14L’assemblage très atypique du matériel recueilli dans les niveaux avoisinants offre un lot exceptionnel de bois dont l’étude reste cependant à conduire, et de rares chutes de cuir liées à un travail de cordonnerie. On soulignera l’ensemble abondant de céramiques (1516 tessons pour 293 formes en NMI) qui s’inscrit bien dans le faciès régional où dominent les productions du service bistre majoritairement en provenance des ateliers du Val de Saône d’après les analyses archéométriques. La vaisselle est complétée de formes en verre, essentiellement des gobelets, quelques récipients en pierre ollaire et uniquement des douelles ou d’éventuels tonneaux pour les récipients en bois. Il ne fait pas de doute que cet ensemble contribue à préciser la typo-chronologie des récipients à l’échelle régionale et alimente la question de la diffusion de certaines catégories de céramiques, à l’exemple du service bistre des ateliers du Val de Saône. En revanche, la très faible part du petit mobilier du quotidien renvoie également à la fonction artisanale de cette portion d’îlot. Le milieu anaérobie a également permis une excellente conservation des macro-restes végétaux qui complètent le cortège de la faune (pas moins de 3900 restes) et de la microfaune (5500 restes après tamisage), auquel s’ajoutent les restes ichthyologiques (plus de 500 restes) et les coquilles d’œuf (une quarantaine de restes). Les abondants macro-restes végétaux – plus 1000 restes recensés – révèlent notamment un spectre large d’espèces végétales de zones humides et marécageuses situées à proximité du site. Ils permettent également de mesurer l’impact de l’homme sur son environnement par une large déforestation alentour liée aux besoins en combustible pour alimenter la saline.
15Après un hiatus de l’occupation, il faut attendre lesixe-xiiesiècles, période où l’on constate le creusement d’un fossé recoupant toute la séquence stratigraphique, puis un nivellement général des lieux associant de nombreuses pierres et moellons pour la plupart fortement rubéfiés, suggérant la démolition des édifices appartenant à la saline. L’abandon de ce secteur doit être cependant relativisé au regard de la faible emprise étudiée. Les textes indiquent en effet que la destruction de la saline de Grozon[…] abandonnée et détruite, sans que l’on puisse la refaire ou la remettre en état […] est ordonnée le 23 juin 1369 par Marguerite de Bourgogne, dans une politique de concentration de la production de sel au profit de Salins-les-Bains.
1Strabon,Géographie, Livre IV, 43, selon la traduction d’A. Tardieu, Hachette, Paris, 1867.
2J.-F. Piningre, « Les âges du Bronze et du Fer dans le département du Jura »,in : M.-P.Rothé,Le Jura, Paris, Acad. des Inscriptions et Belles-Lettres, 2001, p. 89-104 (Carte archéologique de la Gaule, 39).
3P. Pétrequin, J.-F. Piningre, O. Weller,Les sources salées du Jura : 6 000 ans d’exploitation, 1998,Rapport de troisième année de PCR tri-annuel, Besançon, DRAC/SRA Bourgogne-Franche-Comté, 1999.
4G. Moyse,Les origines du monachisme dans le diocèse de Besançon (ve-xe siècle), Paris, 1973 (extraits de laBibliothèque de l’École des Chartes, t. 131).
5J.-F. Piningre, V. Ganard, avec la coll. dePh. Barral,Les nécropoles protohistoriques des Moidons et le site princier du camp du Château à Salins (Jura), Paris, éd. du CTHS, 2004, 430 p. (Documents préhistoriques, 17).
6D. Billoin,M. Campy, Ph. Gandel, I. Pactat, J.-F. Piningre, J.-F. Ryon, M. Vernus, S.de Vesvrotte,Château-sur-Salins et Pretin : sept millénaires d’occupation, Besançon, Ass. Fortis, 2014 (coll.Les mini-guides archéologiques de Franche-Comté).
7F. Martineéd.,Vie des Pères du Jura, Paris, Les éd. du Cerf, 1968 (Sources chrétiennes, 142).
8N. Coquet,D. Billoin, « L’agglomération antique de Grozon (39) »,in : P. Nouvel, S. Venaultcoord.,PCRAgglomérations antiques de Bourgogne, Franche-Comté et Champagne méridionale : inventaire archéologique, cartographie et analyses spatiales :Rapport d’activité 2015, Dijon, DRAC-SRA Bourgogne-Franche-Comté, 2015, p. 208-231.
9P. Pétrequin, J.-F. Piningre, O. Weller,Les sources salées du Jura : 6 000 ans d’exploitation, 1998, Rapport de troisième année de PCR tri-annuel, Besançon, DRAC/SRA Bourgogne-Franche-Comté, 1999.
10 D.Billoin,Franche-Comté, Jura, Grozon, ‘le Château Maillot’ : vestiges de la saline du haut Moyen Âge ?, Rapport de diagnostic, Dijon, DRAC-SRA Bourgogne-Franche-Comté, 2013.
11D. Billoin,Bourgogne – Franche-Comté, Jura, Grozon, rue des Salines, chemin Saunier, réfection du réseau d’eau potable, tranche 2 : nouvelles données sur l’occupation antique et médiévale de Grozon, Rapport de diagnostic, Dijon, DRAC-SRA Bourgogne-Franche-Comté, 2016.
12D. Billoin, « La saline mérovingienne de Grozon dans le Jura »,in :Archéologia, n° 591, 2020, p. 62-69 ;D. Billoin,Bourgogne – Franche-Comté, Jura, Grozon, rue des Salines : une saline mérovingienne, Rapport final d’opération de fouille archéologique, Dijon, DRAC-SRA Bourgogne-Franche-Comté, 2021.
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Titre | Fig. 1 - Localisation générale de la fouille rue des Salines au cœur du village de Grozon (Com’Air). |
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Titre | Fig. 2 - Situation de la fouille dans le bourg du haut Moyen Âge (étoile rouge), avec localisation des opérations archéologiques et du barrage en fer à cheval lié à la saline. Tremessis provenant de Grozon (DAO : D. Billoin, N. Coquet). |
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Titre | Fig. 4 - Plan général des vestiges desvie-viie siècles de la rue des Salines, tout états confondus (DAO : D. Billoin, V. Bourson). |
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Titre | Fig. 5 - Une construction mixte en pierres et bois remarquablement conservée (cliché : P. Haut). |
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Titre | Fig. 6 - Détail des élévations du bâtiment de chauffe (DAO : D. Billoin, V. Bourson). |
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Titre | Fig. 7 -Étude des planches en sapin du puits de captage (DAO : C. Perrault). |
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Titre | Fig. 8 - Comparaison du bâtiment de chauffe mérovingien avec une miniature figurant une berne en perspective de Salins-les-Bains, 1718. |
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Titre | Fig. 9 - Dispositif de seuil de porte dans une sablière basse en chêne en cours de dégagement (cliché D. Billoin) |
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Titre | Fig. 10 - Proposition de restitution des bâtiments ruedes Salines (© C. Gaston). |
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DavidBilloin et ChristophePerrault,« Des bourgs salicoles du haut Moyen Âge dans le Jura : l’exemple de la saline mérovingienne de Grozon (Jura) », Bulletin du centre d’études médiévales d’Auxerre | BUCEMA [En ligne], Hors-série n° 15 | 2025, mis en ligne le19 mars 2025, consulté le21 avril 2025.URL : http://journals.openedition.org/cem/22788 ;DOI : https://doi.org/10.4000/13jxc
Haut de pageInrap Bourgogne-Franche-Comté, UMR 5140 ASM, Université Paul-Valéry Montpellier 3
Laboratoire CEDRE, Centre d’Étude en Dendrochronologie et de Recherche en Écologie et paléoécologie, collaborateur
Le texte seul est utilisable sous licenceCC BY-NC-SA 4.0. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.
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